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NOTA. 9
Voici quelques informations à propos du yam ou igname sauvage proposé par « santé-magazine ».
Le yam, un excellent anti-âge naturel
Le yam, aussi appelé igname sauvage, est souvent associé à des compléments alimentaires “spécial ménopause”. Ce n’est pas son seul atout pour nous aider à rester en forme et en bonne santé.
Qu’est-ce que le yam ?
C’est une plante, vivace et grimpante, que l’on appelle aussi igname sauvage ou dioscorée chevelue. Elle pousse essentiellement dans les régions intertropicales, boisées et humides, d’Amérique du Sud et d’Asie. La médecine traditionnelle chinoise la consacre d’ailleurs comme une plante de la longévité.
Il en existe plusieurs variétés, et l’espèce villosa, chargée en principes actifs d’intérêt, est celle que l’on retrouve le plus souvent dans les compléments alimentaires. On utilise essentiellement son tubercule.
Quelles sont les propriétés de l’igname sauvage ?
Il est antioxydant
Son activité antioxydante est due à la présence de nombreux composés antioxydants et antiradicalaires : des tanins, des caroténoïdes (notamment du bêtacarotène), des flavonoïdes et de la vitamine C capable de piéger et d’éliminer les radicaux libres. La vitamine C est également essentielle à la synthèse du collagène.
Le yam est anti-inflammatoire
« En raison de la présence de stérols et de traces d’alcaloïdes, le yam est un anti-inflammatoire léger qui dénoue les tensions musculaires et assouplit les articulations », dit Claudine Luu, pharmacienne phytothérapeute.
« Il accélère également la sécrétion de la bile pour une meilleure digestion des graisses, ce qui limite la constitution de plaques d’athérome sur les artères », ajoute-t-elle.
Il est tonique
Le yam contient des stérols, synonymes de tonus. Un effet boost qui s’ajoute à celui d’une possible stimulation des glandes surrénales qui produisent le cortisol, l’hormone qui nous aide à démarrer le matin. Riche en minéraux, il nous apporte du calcium, du fer... et du potassium (816 mg/100 g), qui facilite la diurèse et aide à lutter contre l’hypertension.
Comment utiliser l’igname sauvage ?
Le yam peut être proposé dès qu’apparaissent les premiers désordres liés à l’âge, des cycles irréguliers en préménopause, puis bouffées de chaleur, douleurs articulaires, etc., d’une ménopause qui s’installe.
« Les symptômes de la périménopause et les troubles de la ménopause sont manifestement améliorés, dosages hormonaux à l’appui, par l’espèce villosa des dioscoracées, en cures de deux à trois mois, par exemple deux à trois gélules de poudre de racine de yam dosées à 200 ou 300 mg par jour selon la teneur en diosgénine », explique Claudine Luu. Comparée à un placebo, l’efficacité de la forme crème, en revanche, n’est pas significative.
L’activité hormonale du yam fait débat
Certes, le yam renferme un stéroïde, la diosgénine, qui est utilisée par l’industrie pharmaceutique pour fabriquer des stéroïdes. « Elle est le matériau de base pour la synthèse, par un procédé chimique, d’une hormone féminine, la progestérone dite naturelle, et donc des pilules contraceptives, ainsi que de la DHEA (la déhydroépiandrostérone) », décrit Claudine Luu.
Si cette transformation est possible en laboratoire, elle ne se fait pas de façon naturelle dans notre organisme. Et contrairement à ce qu’indiquent certains fabricants, ce n’est pas un phyto-estrogène.
Commentaire d’Eric Darche
A propos du yam ou Igname sauvage voici quelques informations proposées par la biologiste Ghislaine Gerber.
L’extrait total d’Igname ou de yam à 16 % de diosgénine n’est pas une hormone, cependant il peut jouer un rôle favorables dans les symptômes de la périménopauxe et les troubles de la ménopause comme le précise Claudine Luu.
En effet selon Ghislaine Gerber, actuellement diverses études et observations montrent que l’igname sauvage intervient effectivement dans l’atténuation des problèmes féminins qui entourent la pré-ménopause et la ménopause mais pas exactement selon quelques raccourcis abusifs qui ont pu être faits dans la presse.
L’igname sauvage contient une saponine apparentée à une hormone végétale, la diosgénine, saponine stéroïdique qui ,si elle ne se transforme pas directement en progestérone dans le corps, peut en revanche provoquer des réactions similaires en jouant sur le métabolisme des graisses (Juarez-Oropez, International Journal of Biochemistry 1987). Le bon métabolisme des lipides est essentiel au processus de transformation du cholestérol en hormones adéquates.
A noter : Le cholestérol est l'une des matières premières à partir desquelles notre corps fabrique certaines hormones. La progestérone, les œstrogènes, la testostérone, le cortisol, la DHEA ou l’aldostérone sont ainsi fabriquées à partir du cholestérol.
L’igname contient également de la Dioscoretine qui apparaît dans certain travaux comme contribuant à réduire le taux de sucre (Iwu MM, Okunji . 1990). En participant au métabolisme des graisses, l’igname peut ainsi contribuer à leur bonne transformation en hormones (telle que la progestérone mais aussi les œstrogènes mais donc par effet indirect, c’est pour cela que l’on ne peut pas dire que le yam est un phyto-oestrogène comme cela a été déjà précisé plus haut ), d’où l’intérêt d’associer de l’igname aux acides gras polyinsaturé.
L’igname est également décrit dans la pharmacopée et la bibliographie scientifique, comme ayant un rôle anti-spamodique, modulateur du cholestérol (matière première des hormones) et potentiellement anti-inflammatoire. Le yam n’est pas une source directe de progestérone.
Le rôle de l’igname ou yam, est d’aider l’organisme à s’adapter ; c’est avant tout une adaptogène. Cette plante apporte des catalyseurs au niveau hépatique pour que le corps puisse continuer normalement sa propre transformation des stérols apportés par l’alimentation en hormones naturelles, en fonction de ses besoins. C’est le corps lui-même qui opère la conversion des graisses en hormones et la forme naturelle des précurseurs est également mieux reconnue. Des clés naturelles peuvent donc être activer dans les « serrures » car celles-ci reconnaissent leurs messagers.
Il est important de noter que la présence naturelle d’enzymes et de co-enzymes dans l’extrait total d’igname, permet une synergie avec la diosgénine, la nature faisant bien les choses, quand on respecte son équilibre. L’igname est donc une source très intéressante pour participer à l’entretien de l’équilibre hormonal de la femme, mais ne fait pas tout à lui-seul, comme cela a pu être affirmé par ailleurs.
La délicate chaîne de production hormonale dépend aussi grandement d’un équilibre en acide gras (notamment les Oméga 3, Oméga 6, Oméga 9) qui constituent le matériau de base à partir duquel peuvent se fabriquer toutes les hormones : les protaglandines, la DHEA et toute la cascade de la prégnénolone-progestérone-oestrogènes, etc.
L’huile de bourrache associé à l’igname.
Les Oméga 6 végétaux de la bourrache complétés par d’autres huiles végétales comme l’huile de poisson, l’huile d’olive entre autres, ont un rôle bien connu pour contribuer à l’élasticité des tissus de la peau, mais sont aussi d’excellents protecteurs de toutes les membranes cellulaires faisant bouclier aux radicaux libres responsables du vieillissement.
L’huile de bourrache forte, contient également le précurseur naturel de la prégnénolone qui se situe en amont de la production à la fois de progestérone et des œstrogènes.
En apportant ce dosage de bourrache aux côtés de l’extrait d’igname, cela apporte au corps les deux précurseurs principaux intervenant dans la synthèse des hormones et le corps peut ainsi choisir en fonction de ses besoins du moment. La bourrache intervient aussi dans la chaîne des prostaglandine PGE1.
Minéraux d’algues marines. Sélectionnés pour leur profil intéressant en oligo-éléments et en minéraux, notamment pour leur apport d’iode, le fucus et la laitue marine contribuer à affiner la silhouette en cette période où le corps de la femme a plutôt tendance à prendre naturellement du poids. L’iode participe à la synthèse des hormones thyroïdienne qui sont également fortement sollicités à la ménopause. La présence de nombreux autres minéraux tels que le calcium et le zinc est également intéressante puisqu’interviennent plus de 170 enzymes dans le corps humain. Ici ce n'est pas le minéral isolé qui est intéressant, mais l’association variée de plusieurs minéraux intervenant dans leur contexte naturel, reconnus et assimilables par l’organisme, indispensables pour maintenir la jeunesse des tissus et des os.
L’huile de poisson. Connue pour sa richesse en vitamine D et sa haute teneur en acide gras Oméga 3 (EPA-DHA), l’huile de poisson contribue à apporter des nutriments qui participent à l’entretien de la circulation et du capital osseux. (Cf Etude sur la synergie EPA de poisson + GLA de bourrache)
Fin du commentaire d’Eric Darche.
Sélection de produits contenant du yam
- Gélules végétales : Yam sauvage d’Orfito (500 mg, concentré à 16 % de diosgénine). 1 gélule par jour, 17,90 € le flacon de 60 gélules. onatera.com
- Complexe bien formulé : Capital Ménopause bio de Pure, à base de yam, aubépine, pollen et vitamine B6. 3 gélules par jour, 27,80 € le flacon de 60 gélules (dosées à 105 mg de diosgénine). etrepure.fr
A lire : 300 plantes médicinales de France et d’ailleurs, Claudine Luu et Annie Fournier, éd. Terre vivante, 49 €.
Nous vous proposons en cas de déficience en progestérone le complément alimentaire « Menolistica » de chez Holistica qui apporte tous les nutriments nécessaires afin de favoriser par l’organisme la synthèse naturelle de progestérone .
Voici sa composition.
Fin du Nota.
Et
NOTA.
A propos de la phrase énoncée ci-dessus : « La bourrache intervient aussi dans la chaîne des prostaglandine PGE1. » il est intéressant de faire un rappel sur la notion de prostaglandine dont les conséquences peuvent être très différents s’il s’agit de prostaglandine pro ou anti-inflammatoire.
Selon la biologiste Ghislaine Gerber, les prostaglandines sont des dérivés d’acide gras essentiels du monde végétal et animal. Lorsque l’être humain mange sa salade assaisonnée à l’huile de tournesol ou à toute autre huile végétale, ou bien lorsqu’il absorbe un morceau de viande, il enclenche sans le savoir au sein de son organisme, la formation de prostaglandines. Les scientifiques présentent la formation des prostaglandines selon le schéma chrono-métabolique suivant :
Schéma de transformation des Oméga 6. (rappel)
Huiles végétales (de tournesol ou de maïs par exemple) qui contient naturellement de l’acide cis-linoléique (famille oméga 6 contenue dans les huiles ci-dessus). Il contient 2 doubles liaisons d’atomes de carbone – Abréviation C18: 2 oméga 6
A noter. Sous l’action de l’enzyme delta 6 désaturase, l’organisme fabrique de l’acide gamma-linoléique. L’activité de cette enzyme est potentialisée par l’insuline et inhibée par la thyroxine, les glucocorticoïdes, le glucagon et l’adrénaline en excès.
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Sous l’action de l’enzyme delta 6 désaturase, activée par le zinc, le magnésium, B3, B6, B8, C
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On obtient de l’Acide gamma-linolénique AGL ou GLA en version anglophone. Les différents dérivés de l’acide linoléique oméga 6 sont aussi appelés «acides gras à longues chaînes». Il contient 3 doubles liaisons d’atomes de carbone – Abréviation C18: 3 oméga 6 (ou n-6).
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A retenir par le naturopathe-hygiéniste, car très important.
Il ne suffit pas de consommer des acides gras oméga 6 pour ne pas en être carencé, faut-il encore pouvoir les transformer et les assimiler.
Pour en arriver à ce stade de transformation indispensable des acides gras, la présence d’une enzyme (le delta 6 désaturase), ainsi que celle de vitamines B6, de magnésium, de zinc et d’acide nicotinique (vitamine faisant partie du complexe B) sont nécessaires. Cependant, avec le vieillissement, et surtout après l’âge de 45 ans en moyenne, le stress, la prise d’alcool excessive ou l’insuffisance hépatique font que cette transformation se réalise mal, malgré l’apport de bons acides gras, comme l’huile de tournesol vierge.
Cela engendre un état de fatigue, une baisse de vitalité et les troubles les plus divers dont le cancer. La digestion des huiles commence avec l’enzyme pancréatique (la lipase), d’où l’importance d’un bon fonctionnement du pancréas.
Le foie, comme on l’a vu, joue un rôle important dans la transformation des acides gras et dans la synthèse de la bile nécessaire pour émulsionner les graisses (c’est-à-dire les rendre solubles à l’eau en vue d’être assimilées). En outre, la bile neutralise l’acidité du bol alimentaire venant de l’estomac (chyle) afin de créer le milieu basique favorable à l’action de la lipase pancréatique sur les corps gras. Des problèmes de santé identiques peuvent apparaître chez des personnes jeunes, tout simplement dans le cas où elles manquent d’acides gras cis-linoléiques ou d’oméga 6.
Cette situation tend actuellement à se généraliser en raison de l’emploi des graisses industrielles et du raffinage des huiles, que nous sommes une majorité à consommer. Comme la nature fait bien les choses, on peut trouver deux plantes qui produisent de l’acide gamma-linolénique déjà préformé, ce qui convient bien aux organismes vieillissants, ainsi qu’à certains malades. Il s’agit de l’onagre (qui en contient 7 à 9%) et de la bourrache (qui peut en contenir jusqu’à 23% selon les différentes qualités proposées sur le marché). Ce sont des graines minuscules à rendement faible et dont le prix des huiles est très élevé. Il s’agit en général d’un conditionnement sous forme de capsules dosées à 500 milligrammes. La dose recommandée est de 2 capsules, 2 à 3 fois par jour.
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Sous l’action de l’enzyme élongase.
Activée par B6 et B8 biotine.
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on obtient de l’Acide dihomo-gamma-linolénique ou DGLA
À partir de cet acide gras et activé par les vitamines C, E, le magnésium et le zinc, l’organisme peut faire la synthèse de prostaglandine PGE 1 dont l’action est vasodilatatrice, anti-agrégant plaquettaire et anti-inflammatoire. Il contient 3 doubles liaisons d’atomes de carbone – Abréviation C20: 3 oméga 6 ;
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Sous l’action de l’enzyme delta 5 désaturase
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on obtient de l’Acide arachidonique
À partir de cet acide gras, l’organisme peut faire la synthèse des prostaglandines PGE 2 dont l’action se traduit par une augmentation de l’agrégation plaquettaire, et des processus inflammatoires et vaso-constricteurs des vaisseaux. Il contient 4 doubles liaisons d’atomes de carbone – Abréviation C20: 4 oméga 6
Rappel : Les PGE2 en excès dans l’organisme peuvent devenir « de mauvaises prostaglandines » car naturellement pro-inflammatoires.
FIN
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Attention : à partir de maintenant - après la mention FIN ci-dessus – ne plus lire de haut en bas, en descendant, mais de bas en haut, en remontant.
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En effet à partir des matières grasses animales , on obtient des PGE2 pro-inflammatoire.
Les maltières grasses contiennent des acides gras saturés, issus de la viande rouge, du beurre, du fromage, etc., L’organisme peut synthétiser des prostaglandines PGE2 pro-inflammatoires à partir de ces aliments.
Il faut bien comprendre comme on vient de le dire plus haut, qu’ ici le sens de la flèche remonte vers le haut, car les matières grasses animales sont les précurseurs de l’acide arachidonique.
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Selon la Biologiste Ghislaine Gerber, voici ce qui se passe dans notre cops à chaque fois que nous absorbons des corps gras. Nous fabriquons en permanence des PGE1 et PGE2. Seulement voilà, ces deux groupes de prostaglandines ne sont pas également profitables et bénéfiques à l’organisme. En effet, parmi les corps gras, il y a les « bon corps gras » qui fabriqueront les « bonnes prostaglandines anti-inflammatoires » et les prostaglandines « pro-inflammatoires » qu’il faut maitriser car leur nombre important est nocif voir très nocif pour la santé.
Les « bons corps gras » sont toutes les huiles végétales qui contiennent en proportions différentes, des acides gras dits insaturés ou poly-insaturés (tournesol, carthame, soja, olive, arachide, maïs, noix. On trouve un excellent équilibre de ces différents acides gras dans l’huile de noix. On ne précisera jamais assez qu’il est impératif que ces huiles soient de premières pression à froid, vierge et d’origine biologique.
Ces huiles, on le sait, sont hypocholestérolémiantes, anti-athéromateuses, anti-agrégantes plaquettaires, anti thrombogènes, etc ...
" Les mauvais corps gras " sont tous ceux qui contiennent trop d'acides gras saturés (beurre, graisses animales porc, bœuf, volailles, huiles hydrogénées, etc ... ). Ces graisses prises en excès sont athéromateuses, agrégantes plaquettaires, thrombogènes, font monter le taux de cholestérol et de triglycérides. Elles sont de plus inflammatoires (goutte, arthrose, cellulite, hémorroïdes) et favorisent l'obésité et le diabète. Ces "mauvais corps gras" sont ceux qui induisent « des prostaglandines » les PGE2, lesquelles sont en partie responsable de tous les ennuis de santé que nous venons d’énumérer plus haut.
Par contre, les bons corps gras, c'est-à-dire toutes les huiles végétales riches en acides gras insaturés et poly-insaturés, participent à la formation des prostaglandines PGE1 qui sont "les bonnes prostaglandines".
Tout le drame de nos sociétés industrialisées réside dans le fait qu'il existe actuellement un déséquilibre PGE1 / PGE2.
Les PGE2 étant toujours en excès du fait que nous mangeons, en Occident, beaucoup trop de viande et pas assez de végétaux. Mais il y a pire encore, non seulement beaucoup d'entre nous ont trop de PGE2, mais beaucoup d'entre nous, pour des raisons multiples, ne peuvent plus (en raison de déficience de leur organisme souvent d’origine hépatique, fabriquer des PGE1.
Une découverte capitale.
Les chercheurs viennent de démontrer que si l'être humain en bonne santé n'a aucun problème à fabriquer des PGEI (les bonnes prostaglandines) par contre, l'homme et la femme vieillissants (à partir de 35 ans) ont de plus en plus de difficultés à produire les PGEl.
Les raisons en sont multiples : le stress, le diabète, certaines déficiences enzymatiques, certains troubles ou séquelles hépatiques : cirrhose, hépatite et de nombreuses causes encore inconnues. De même, chez les atopiques (eczéma constitutionnel du nourrisson) et chez de nombreuses personnes qui présentent des dermatoses de toutes natures, y compris certains psoriasis on a
pu constater une baisse de la production des PGEl.
Le point de rupture
On a vu que "les bonnes prostaglandines", les PGEI, étaient fabriquées à partir des acides gras essentiels contenus dans les huiles végétales. Les chercheurs ont essayé de comprendre à quel moment du cycle métabolique des acides gras essentiels, certains organismes n'arrivaient pas, ou plus, à fabriquer les PGEI.
Ils ont cherché à savoir où se situait le point de rupture dans la fabrication des PGEl. Entre quels et quels acides gras essentiels.
Ils se sont aperçus que la rupture se trouvait entre l'acide linolénique et l'acide gamma-inolénique. Ce qui revient à dire que certaines personnes (hommes, femmes, enfants) n'arrivent pas ou plus à transformer (désaturer) l'acide linolénique en acide gamma linolénique. Les chercheurs décidèrent de nommer la transformation de l'acide linolénique en acide gamma
linolénique : étape unique et limitante.
La parade magistrale.
Puisque l'étape unique et limitante se situe entre l'acide linolénique et l'acide gamma linolénique, les chercheurs pensèrent qu'en apportant directement par voie interne de l'acide gammalino lé nique aux organismes qui n'arrivaient pas ou plus à le fabriquer, on rétablirait la formation des PGEI et on supprimerait du même coup les désordres physiologiques et métaboliques qui accompagnent cette carence.
Seulement voilà, où trouver de l'acide gamma linolénique ?
Encore une fois, c'est notre merveilleuse et généreuse nature qui va nous apporter la solution.
En étudiant des milliers de plantes, les chercheurs finirent par isoler deux plantes contenant de l'acide gamma linolénique : l'Onagre et surtout la Bourrache.
La Bourrache est, de toutes les espèces végétales connues à ce jour, la plante (son huile est extraite de la graine par simple pression à froid) qui contient le plus d'acide gamma linolénique, de 16 à 25 %.
Aucune plante ne peut rivaliser avec elle, pas même l'Onagre (6 à 10%).
Les propriétés de l’acide gamma linolénique contenu dans l’huile de bourrache. Ses principales indications thérapeutiques.
La première propriété de l'acide gammalinolénique est d'assurer la formation « des bonnes prostaglandines", les PGEl et ainsi de rétablir l'équilibre PGE1 / PGE2, indispensable à notre bonne santé (corps et esprit).
Les principales indications thérapeutiques de l'huile de Bourrache sont les suivantes :
Phlébologie : phlébite - artérite des membres inférieurs - hémorroïdes - varices - mauvaise circulation.
La recherche a démontré que l'acide gamma linolénique est in vitro un puissant inhibiteur de l'agrégation 'plaquettaire, d'où l'intérêt de l'huile de Bourrache dans la prévention des thromboses et de tous les problèmes circulatoires. L'effet d'anti-agrégation résulte d'une stimulation par les PGEl de l'adénylcyclase plaquettaire, déclenchant la formation d’AMP cyclique aux dépens d’ATP et des tromboxanes qui en sont issues.
Cardiologie : angine de poitrine, infarctus, cœur sénile. Le cœur est un organe qui se nourrit, entre autres, de lipides.
Trop de graisses saturées à l’origine des PGE2 et c'est tout le système cardio vasculaire qui s'encrasse et qui risque de se boucher. L'huile de Bourrache, on l'a dit est anti athéromateuse (elle empêche les graisses, cholestérol et triglycérides, de se déposer sur les parois des artères coronaires).
Neurologie : les causes et les effets sont les mêmes qu'en phlébologie et cardiologie. Les métabolites des graisses saturées en se déposant sur les parois des artères cérébrales finissent par le boucher ou les indurer : c'est l'artériosclérose.
En outre, ces graisses saturées sont agrégantes plaquettaires. Elles peuvent donc former des thrombus (caillots) et augmenter ainsi les risques ischémiques (congestions cérébrales, hémiplégies).
Nutrition et métabolisme : les occidentaux qui mangent trop de viande et partant trop de graisses saturées ont dans leur organisme trop de PGE2. De très nombreux désordres et dysfonctionnements neurophysiologiques ont pour étiologie un déséquilibre métabolique dû, le plus souvent, à un déséquilibre alimentaire. Diabète, cholestérol, triglycérides, artériosclérose,
obésité, cellulite, sénilité, cécité, mais aussi problèmes inflammatoires (goutte, arthrose, arthrite, rhumatismes, polynévrites), certaines migraines ont pour origine un excès dans l'organisme de "mauvaises prostaglandines", les PGE2.
L'huile de Bourrache, encore une fois, (à raison de 2 à 4 capsules par jour sous forme de complément alimentaire par exemple), permettra de rétablir l'équilibre PGEl.
A noter que les PGEl normalisent le taux de cholestérol dans le sang et régularisent la tension artérielle.
Gynécologie: l'huile de Bourrache réussit très bien dans le traitement de la plupart des troubles menstruels. Les AngloSaxons ont d'ailleurs démontré par plusieurs études cliniques le rôle hormone-like des acides gras essentiels et surtout l'acide gamma linolénique et de ses métabolites (PGEl et PGE2) qui ont les mêmes propriétés biologiques que certaines hormones
hypotalamiques et hypophysaires.
L'indication majeure est le syndrome prémenstruel : jambes lourdes, seins gonflés et douloureux, nervosité extrême, peau sèche, douleurs au bas ventre. L'huile de Bourrache est efficace également dans les règles irrégulières, trop courtes ou trop longues et même dans les aménorrhées. Disparition de ces symptômes dans plus de 80 % des cas après la prise d'huile de Bourrache.
PS : Complément alimentaire riche en huile de bourrache.
https://www.beautyshop.fr/complements-alimentaires/par-indications/holistica-omegaline-beaute-de-la-peaux-bourrache-et-vitamine-e-120-capsules.html
A ne pas oublier par le Naturopathe-hygiéniste.
Les huiles de bourrache et d’onagre apportent à l’organisme de précieux acides gras essentiels dont l’acide gamma-linolénique efficace dans de nombreux protocole pour le système hormonal féminin entre autres.
Ne pas oublier de les faire figurer assez régulièrement dans les troubles « féminins », associé aux protocole que vous trouverez ci-dessus, dans la partie : « Les différentes pathologies »
Conseil.
Il est conseillé de « drainer » et activer les fonctions hépatiques, qui est l’organe essentiel pour l’assimilation et l’élaboration d’acides gras essentiels.
Des extraits de plantes amères comme le chardon marie, le desmodium, le jus de radis noir peuvent être conseillé, mais en tenant compte du terrain.
Attention au radis noir en cas de calculs biliaires. Préférer alors l’aubier de tilleul du Roussion en cure (en bâtonnets.)
Les femmes en période de ménopause peuvent également tirer profit de l'huile de Bourrache ..
On sait, en effet, que la ménopause s'accompagne souvent d'œdèmes, maux de tête, vertiges, irritabilité, dépression, fatigue extrême.
La biologiste Ghislaine Gerber précise, que des chercheurs scandinaves ont démontré que la production de PGEl devenait quasiment nulle pendant la ménopause. De récentes études cliniques réalisées au Danemark ont montré que plus de 70% des femmes en retour d'âge qui avaient pris de. l'huile de Bourrache pendant plusieurs semaines, s'étaient très rapidement senties mieux. .
Dermatologie : plusieurs expériences cliniques réalisées en France (Montpellier et Toulouse ont démontré les fantastiques propriétés de l'acide gamma linolénique dans le traitement de l'eczéma atopique du nourrisson.
De même, il a été démontré que l'acide gamma linolénique passait la barrière cutanée, participant ainsi à la régénérescence des phospholipides membranaires des fibroblastes, ceux qui assurent à la peau sa souplesse et son élasticité.
L'huile de Bourrache apparaît comme une thérapeutique privilégiée dans le traitement des peaux sèches, et des peaux dévitalisées. Elle est également le plus efficace anti-rides, connu à ce jour (crème et huile visage à l'huile de Bourrache).
Gérontologie : les personnes jeunes et en bonne santé qui reçoivent une nourriture bien équilibrée produisent normalement dans leur organisme des bonnes prostaglandines, les PGEl.
On sait, d'autre part, que le processus de formation des " bonnes prostaglandines " est considérablement freiné, quand il n'est pas interrompu avec l'âge et qu'alors de très nombreuses fonctions organiques se trouvent perturbées. On considère même
que l'absence des PGE1 serait l'une des causes principales du vieillissement organique.
Fin du Nota.