NOTA.  129                                                                                                                                 

 Plus que n’importe qui, le sportif est particulièrement sensible aux carences nutritionnelles. De par son activité physique soutenue, ses besoins biochimiques augmentent, ce qui peut bien sûr augmenter les déficits latents. Il semble qu’une supplémentation peut être nécessaire. Il peut être très utile sur conseils de son médecin généraliste, de procéder à des analyses sanguines pour détecter les éventuelles carences. On peut par exemple étudier le statut de la vitamine B1, B2, B6, B5, B8, B9, B12, C, D, E, magnésium, calcium, fer, zinc, sélénium, etc.

Les acides aminés sont entre autres, très importants pour le sportif. Attention cependant aux mesures de calcium et de magnésium sanguin qui peuvent apparaître correctes au niveau sanguin et être en réalité déficitaires au niveau cellulaire en raison de l’effet tampon de l’organisme. En effet le corps peut prélever au niveau des os du calcium afin d’ équilibrer le pH du sang pour qu’il reste dans la fourchette de 7,36 à 7,42.

Selon le Docteur Brigitte Houssin et l’équipe scientifique de Thierry Souccar, le déficit en vitamine D est extrêmement fréquent de par le monde. Ce médecin précise que cette vitamine est indispensable à l’os et au muscle ; une supplémentation en vitamine D favorise l’augmentation de la force musculaire à des doses d’au moins 800 UI/jour. Ceci étant, il n’est pas conseillé d’augmenter de manière « sauvage » sa prise de vi­ta­mine D, sans un suivi médical avec analyse sanguine à l’appui. La supplémentation en vitamine D peut s’avérer favorable pour les personnes âgées.

Cette vitamine contribue aussi à prévenir les problèmes liés au système immunitaire, cardio-vasculaire (HTA ou insuffisance cardiaque), mais aussi d’athérosclérose, de diabète type 2 ou d’un syndrome métabolique, de dépression, de diminution des capacités intellectuelles. Cette vitamine a aussi un rôle dans la prévention du cancer et dans la détoxication de la protection contre les toxiques de l’environnement.

On distingue plusieurs formes de vitamine D. La vitamine D2 est  issue des végétaux. Celle d’origine animale, la vitamine D3, est synthétisée dans la peau sous l’action des rayons du soleil. À doses équivalentes, elle est plus efficace et on peut la préférer pour la supplémentation.

La vitamine D3 peut se trouver dans le foie, les huiles de foie de poisson, le lait (très peu), le saumon, l’anguille, la sardine, les œufs, le hareng, la crevette, les fromages, le beurre etc. L’huile de foie de morue (riche en vitamine D) peut être toxique lors d’apport important, à cause de sa quantité considérable en vitamine A.

Les lampes solaires à UVB sont rares en France où les lampes ­ de bronzage comprennent généralement seulement des UVA. De plus, leur innocuité n’est pas prouvée.

Le seul moyen pour évaluer un déficit en vitamine D et adapter la supplémentation, est de la doser dans le sang. Les normes reconnues pour la vitamine D, selon le médecin Brigitte Houssin sont entre 75 et 250 nmol/litre. Les taux « santé » fixés par les experts se situent entre 100 et 120 nmol/litre. Dépasser 200 à 250 nmol/litre est jugé dangereux.

On peut aussi être carencé en vitamine D3 par malabsorption intestinale. Il sera donc nécessaire d’éliminer toutes les causes de troubles digestifs et de désordre de la flore intestinale.

En cas de mauvaise absorption intestinale, la voie in­tra­mus­cu­laire est possible. Pour les enfants en bas âge, dont la capacité de stockage dans la graisse est faible, un apport quotidien est pré­fé­rable (voir spécialité en pharmacie : en gouttes). Pour les personnes dont le foie peut être déficient, il peut être utile de donner selon le Médecin Brigitte Houssin, la 25-hydroxyvitamine D afin de pallier à un défaut de la première hydroxylation au niveau du foie. Il existe des comprimés de cholécalciférol à 1000 UI en vente libre.

Pour favoriser la reminéralisation du squelette, on pourra procéder à des bains aux Alg-Essences, 3 fois par semaine. Faire un réglage alimentaire très précis. Consommer modérément les fruits aqueux (riches en acide). Préférer leur consommation dans un estomac vide vers 17 h 30. Favoriser un ensoleillement modéré, progressif et régulier. 

Dans son ouvrage « Soleil, mensonges et propagandes », aux éditions Thierry Souccar, le Docteur Brigitte Houssin précise : « Pour apporter au corps plus de 90 % de la quantité totale de vitamine D qui lui est nécessaire, il faut exposer régulièrement sa peau, sans crème solaire et sans que la peau ne rougisse, c’est-à-dire pendant un temps d’exposition qui est individuel et qu’il faut apprécier et respecter. C’est le rayonnement solaire sur notre peau qui permet la synthèse de la vitamine D la plus complète. Certaines habitudes vestimentaires très couvrantes ont la même conséquence.

La rougeur cutanée est un indicateur signalant que les possibilités de défense de la peau sont dépassées ; elle ne doit pas rougir. Sous un parasol ou à l’ombre d’un arbre, au moment du plein soleil on fabrique quand même de la vitamine D sans risque cutané précise le Docteur Brigitte Houssein.

Si le mode de vie ne le permet pas, il faut supplémenter par des doses quotidiennes de cholécalciférol ou des doses espacées plus dosées pour atteindre le taux santé entre 100 et 120 nmol/litre. Le contrôle dans le sang se fait au moins 5 semaines après la dernière dose ou en cas de prises d’entretien plus espacées, juste avant une dose. Les personnes à peau foncée ou noire nécessitent en France une supplémentation plus importante que l’on trouve en pharmacie.

Il existe des doses de 100 000 UI ou de 200 000 UI en une seule prise et valable pour une période de deux à trois mois.

Des prises de façon espacée, sont aussi efficaces qu’une petite dose journalière. Normaliser un taux de vitamine D peut nécessiter des doses de 100 000 UI, prises tous les 15 jours pendant 1 à 2 mois.

Pour le dosage, voir avec son médecin généraliste en fonction du bilan sanguin.

La formule vendue en pharmacie, « Zyma D » est ap­pré­ciable en raison de ses conservateurs naturels. En effet certaines préparations de vitamine D contiennent des conservateurs can­cé­ri­gènes dérivés du toluène qui peuvent être un problème, non pas ponctuellement, mais sur du long terme, en raison de l’accumulation des polluants divers.

Les personnes ayant un bon dosage sanguin peuvent contribuer à réguler leur taux de vitamine D par l’alimentation, le soleil et certains compléments alimentaires que l’on trouve en magasin de diététique ou sur internet, comme le calcior, 1 à 2 gélules au milieu des 3 repas.

Pour autant ne pas oublier de faire contrôler par un dosage sanguin le taux de vitamine D.                                                                                                                       Fin du Nota.

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