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NOTA 130
Ce Nota étant particulièrement long, n’hésitez pas à en différer la lecture si vous le souhaitez.
Le parenchyme désigne les tissus nobles qui forment les organes et participent à leur fonction (foie, cœur, poumons, etc.)
Le mésenchyme (ou tissu de soutien ou encore tissu conjonctif) désigne les tissus qui relient les organes entre eux. Il joue le rôle de remplissage, de soutien. Il donne la forme à l’organe et le maintien en place. Tout ceci définit son rôle mécanique.
Il assure aussi un rôle de nutrition et d’échange du parenchyme par l’apport de sang (nutriments et oxygène). Le parenchyme va déverser ses surplus et productions (déchets) dans le mésenchyme par l’intermédiaire de la circulation veineuse et lymphatique.
Récapitulation.
Le rôle du mésenchyme est donc d’assurer :
- une bonne respiration et oxygénation cellulaires du parenchyme.
- une bonne nutrition et hydratation cellulaires du parenchyme
- une bonne évacuation des déchets du métabolisme cellulaire du parenchyme.
Pendant la journée, les acides générés par l’alimentation sont éliminés par voie pulmonaire et rénale. L’excédent va être dévié ou détourné momentanément dans les tissus conjonctifs ou mésenchymes, ce qui va avoir tendance à provoquer l’acidose tissulaire permettant ainsi « l’alcalinisation » du sang.
Ces acides en excès vont se fixer sur les fibres de collagène. C’est ainsi que l’excès d’acidité de l’organisme peut s’accumuler dans les muscles et devenir douloureux à la pression.
Les muscles où peuvent s’accumuler l’acidité sont les trapèzes, les scalènes, les quadriceps, le psoas. Un test permettant d’appréhender l’accumulation d’acides dans le corps consiste à presser fortement les muscles cités ci-dessus jusqu’à atteindre l’os. Normalement aucune douleur ne devrait être ressentie lors de cet exercice.
Un autre moyen de vérifier l’équilibre acido-basique de son organisme est de tester le pH des urines trois fois par jour. Le matin à jeun puis avant le repas du midi et du soir. Il suffit de mettre quelques gouttes d’urine sur une bandelette de papier réactif pH prévue à cet effet que l’on trouve en pharmacie ou magasin de diététique ou biologique.
Normalement la première urine du matin est modérément acide puis ensuite le pH se normalise au cours de la journée. Par contre s’il reste acide tout le long de la journée, cela signifie que la personne possède un terrain bio nutritionnel acide-déminéralisé.
Protocole.
On peut effectuer 2 mesures pendant au moins 5 jours, en commençant par la 2ème urine du matin, celle d'avant le repas de midi et du soir. Il faut ensuite additionner tous les chiffres et les diviser par le nombre de mesures pour obtenir un pH moyen. Un pH moyen inférieur à 6,5 indique vraisemblablement une acidose tissulaire chronique.
Toutefois on peut avoir un terrain acide déminéralisé tout en ayant une régularisation de son pH urinaire pendant la journée. Dans ce cas, cela signifie que l’alimentation quotidienne est suffisamment équilibrée au niveau de son pH mais que pour « x » raison une accumulation intracellulaire d’acides s’est accumulée au cours des années dans les tissus de soutien ou mésenchymes ou tissus conjonctifs. Ceci sera révélé par le test que l’on a évoqué plus haut qui consiste à presser fortement certains muscles.
Pendant la nuit, un peu comme une marée avec son effet pendulaire d’alternance, les tissus vont tendre à « l’alcalose » et le sang vers « l’acidose ». Lors de cette période, le mésenchyme va se débarrasser des toxiques acides grâce à un processus de nettoyage : l’hydrolyse inflammatoire.
C’est l’adénohypophyse qui a pour rôle d’induire cette inflammation qui sera ensuite régulée par les glandes surrénales. Les acides accumulés dans les tissus mésenchymateux pendant la journée vont être libérés et se retrouver la nuit dans la circulation sanguine grâce à une enzyme : l’hyaluronidase. Le foie va participer à cette phase d’élimination. Les déchets acides vont être tamponnés et neutralisés par la réserve alcaline, puis ensuite éliminés par les reins via les urines.
Il est important de prendre ses repas tôt le soir (repas léger) pour que le processus digestif soit terminé le plus tôt possible et qu’ensuite l’hydrolyse inflammatoire puisse s’amorcer normalement et correctement.
Dans le cas de repas tardif et lourd, cette phase de désintoxication cellulaire sera incomplète ou insuffisante. Si cela se produit régulièrement on pourra assister à un vieillissement prématuré de l’organisme ainsi qu’à différents troubles de santé.
La structure colloïdale du tissu mésenchymateux va avoir tendance à acquérir des caractéristiques physico-chimiques semblables à un gel pendant la journée par l’accumulation de déchets. Puis pendant la nuit grâce à la libération de ces toxiques acides, le tissu mésenchymateux va de nouveau acquérir son état normal : sol (soluble).
Si un excès d’acides non oxydés s’accumule dans le mésenchyme au fil du temps, on assistera à des troubles de son fonctionnement ainsi que des parenchymes (ou tissus nobles des organes.)
Cette acidose tissulaire va provoquer :
- l’anoxie cellulaire (diminution de la quantité d’oxygène distribuée par le sang aux tissus)
- une souffrance cellulaire
- une auto-intoxication cellulaire
- un mauvais échange relatif à la nutrition des tissus et des organes
- un vieillissement prématuré des tissus de l’organisme
- une irritation chronique des tissus par l’acide pouvant être à l’origine de troubles de santé plus ou moins importants comme le cancer.
Tout cela pourra être à l’origine de caries dentaires, de fractures spontanées, de douleurs articulaires, de rhumatismes, d’hernies discales, de crampes répétées, d’inflammations, de la baisse du système immunitaire, etc.
Spécifiquement au niveau du tissu cérébral ou du tissu nerveux, l’acidose pourra favoriser l’irritabilité, la fatigue chronique, les états dépressifs, Un état de stress permanent contribue à stimuler le système adrénergique, qui agit par l’intermédiaire de l’adrénaline. Ainsi l’organisme sera stimulé en permanence.
Différentes études et observations cliniques ont permis de constater que l’acidose favorise le développement des cellules cancéreuses, tandis qu’un terrain plutôt alcalin freine ou empêche leur genèse. À propos des cancers, le cancérologue Pierre-Marie Martin, lors d’une interview avec Gilles Lartigot, a déclaré : « Quel que soit votre âge, l’alimentation peut accélérer, « accélérer », vous avez bien entendu, ou ralentir un cancer sur deux ! »
Le docteur Otto Heinrich Warburg en 1931 est devenu lauréat du prix Nobel de médecine pour sa découverte concernant la respiration cellulaire. Il a mis en évidence la capacité des cellules cancéreuses à changer leur métabolisme pour accéder à un fonctionnement anaérobie (sans présence d’oxygène).
Les cellules cancéreuses se développent favorablement dans un milieu acide et faible en oxygène. Par contre elles ne peuvent se développer dans un milieu à tendance alcaline et riche en oxygène.
Pourquoi, datant quasiment d’un siècle, une telle découverte n’a-t-elle pas été suivie de conseils alimentaires systématiques, favorisant l’alcalinisation du terrain, pour tout malade du cancer ?
L’idéal serait de tenir compte d’une telle découverte surtout à titre préventif et de manière concrète dans notre manière de nous alimenter quotidiennement.
Adopter une alimentation plutôt acidifiante va contribuer à générer un « terrain acide » propice au cancer. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille faire la chasse aux aliments acidifiants mais plutôt encourager fortement la consommation d’aliments alcalinisants comme les légumes et végétaux à la croque ou en jus. Un minimum de 60 % d’aliments alcalins crus contre 40 % d’aliments acidifiants est conseillé.
On entend parfois l’affirmation opposée, comme quoi le cancer serait favorisé par un terrain alcalin. L’erreur ou la distorsion de point de vue s’explique par le fait que le pH étudié dans chacun des deux cas ne concerne pas le même tissu. En fait certains parlent du pH sanguin (extra-cellulaire), tandis que d’autres parlent du pH intra-cellulaire (à l’intérieur de la cellule).
Dans le cas du cancer, le sang a tendance à voir son pH tendre vers l’alcalinisation, tandis le pH intracellulaire (ou pH tissulaire) s’oriente plutôt vers une acidification prononcée. Donc, si on se place du « point de vue » du sang, on dira que le cancer correspond à un « terrain » alcalin. Et si on se place du « point de vue » des tissus des organes, on dira que le cancer correspond à un « terrain » acide.
L’alcalose du sang est constatée lorsque l’acidose tissulaire s’installe. Cela est dû aux mécanismes des systèmes tampons dont le rôle est justement de neutraliser l’excédent d’acides qui provient de l’alimentation ou du dérèglement de certaines cellules, comme dans le cas du cancer.
Comme on l’a déjà vu plus haut, c’est l’association d’un minéral ou d’un oligoélément « basique » à un acide qui permet de neutraliser l’excédent d’acidité et d’obtenir un sel neutre, qui sera éliminé ensuite par les reins.
Cette monopolisation importante de minéraux basiques pour neutraliser les sécrétions acides de certaines cellules dues à l’acidose tissulaire, va donc avoir tendance à alcaliniser le sang à l’excès. C’est ce que l’on constate dans les cancers en général.
Fin du Nota.