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NOTA. 134 cours 4
Ce Nota, est particulièrement technique et scientifique. Le naturopathe-hygiéniste ne devra pas s'en formaliser ou avoir une réaction de rejet. Cette partie n'est pas indispensable au cours, mais elle est proposée à destination des personnes qui souhaitent bénéficier d’une approche très pointue et scientifique.
Vitamine B3 ou PP (Pellagra Preventive) ou niacine.
Rôles : L’acide nicotinique (AN) et le nicotiamide (NA) sont deux formes actives de la niacine. Leur activité biologique est équivalente en termes qualitatif et quantitatif puisqu’elles sont interchangeables dans l’organisme.
AN et NA ne sont pas des vitamines au sens strict car ils peuvent être synthétisés chez l’Homme à partir du tryptophane. Cependant, cette synthèse n’est pas suffisante pour couvrir les besoins.
La niacine est le précurseur des coenzymes métaboliquement actives que sont les déshydrogénases : Nicotiamide Adénine Dinucléotide (NAD) et Nicotiamide Adénine Dinucléotide Phosphate (NADP). NAD et NADP participent à la respiration cellulaire par l’oxydation du sucre et des graisses dans le 17 cycle de Krebs.
Elle intervient dans les réactions d’oxydo-réduction du NAD mitochondrial et du NADP cytoplasmique qui jouent les rôles d’accepteurs et de donneurs d’électrons à haute énergie.
Sans vitamine B3, il y a production de déchets et donc de radicaux libres.
Son rôle est essentiel pour la prévention du vieillissement cérébral. Elle est considérée comme une vitamine « antivieillissement ». Elle agit également sur les troubles psychologiques et les troubles du comportement.
En bref, un apport adéquat en vitamine B3 permet à l’organisme :
- de contribuer au métabolisme énergétique et de réduire la fatigue ;
- un bon fonctionnement du système nerveux et psychologique ;
- de réparer l’ADN et de participer à la gestion du stress ;
- le maintien de l’état de la peau et des muqueuses.
Carences : Dans les cas plus graves, la carence peut entraîner une pellagre, maladie grave caractérisée par des troubles digestifs, une inflammation des muqueuses, des diarrhées et vomissements, des troubles psychiques avec délires, confusions et dépression.
Cette maladie est plus fréquemment rencontrée dans les régions du monde où le maïs, le seigle et le millet constituent la base alimentaire des populations. Elle n’est pas retrouvée en Amérique du Sud grâce aux modes traditionnels de préparation, à partir de chaux, libérant ainsi la vitamine B3 du maïs.
La carence existe par déficit d’apports, déficit de résorption (excès de leucine) ou déficit de synthèse à partir du tryptophane.
Un déficit se traduit par une perte de l’appétit, des maux de tête, des vertiges, de fatigue, une réactivité au soleil avec dermite et des fluctuations d’humeur.
Apports conseillés : ils sont de 14mg/jr chez les adultes et de 16mg/j pour la femme enceinte.
Sources alimentaires : la vitamine B3 est principalement retrouvée dans la levure de bière, les céréales, les fruits frais, les abats, les volailles et les poissons. C’est la vitamine la plus résistante à la chaleur et à la lumière. (Source Hall archives ouvertes.)
Fin du Nota.