NOTA.    149         cours 4                                                                                                                                                                         

Ce Nota, est particulièrement technique et scientifique.                                                                            

Le naturopathe-hygiéniste ne devra pas s'en formaliser ou avoir une réaction de rejet. Cette partie n'est pas indispensable au cours, mais elle est proposée à destination des personnes qui souhaitent bénéficier d’une approche très pointue et scientifique.

Vitamine K ou phytoménadione : deux formes représentent la vitamine K : la vitamine K1 (phylloquinone) dont l’origine est végétale et la vitamine K2 (ménaquinone) issue de la flore intestinale.

L’hydroquinone est la forme active de la vitamine K sous forme réduite.

Rôles : Son action antihémorragique fut décrite dans les années 1930.

Elle intervient dans le système de coagulation en tant que cofacteur essentiel.

Elle intervient dans la transformation des précurseurs inactifs des facteurs de coagulation (les facteurs II, VII, IX, et X) et dans l’activation des protéines S et C.

De plus, elle participe à la formation d’ostéocalcine, une protéine de l’os synthétisée par les ostéoblastes matures.

Elle freine à la ménopause la mobilisation du Ca2+ au niveau osseux retardant l’apparition de l’ostéoporose.

En bref, un apport suffisant en vitamine K est important à l’organisme pour son rôle dans :

- la coagulation sanguine ;

- le fonctionnement normal des os. Carences

Le principal risque engendré par la carence en vitamine K est un saignement accru. Il apparaît quelques jours après la chute de 70% des facteurs de coagulation.

Les étiologies principales de carence sont :

- les pathologies de malabsorption des graisses (mucoviscidose, parasitoses intestinales, diarrhées chroniques…) ;

- les défauts de synthèse microbienne au niveau intestinal ; certains traitements médicamenteux (céphalosporines, antiépileptiques, aspirine, fer…) ; l’hypothrombinémie du nouveau-né et la carence d’apport (nutrition parentérale non supplémentée).

Apports recommandés : les recommandations d’apport de la vitamine K s’élèvent à 45 µg/j pour un homme adulte et à 35µg/j pour une femme. Ils sont similaires en cas de grossesse ou d’allaitement.

Une alimentation équilibrée couvre les besoins.

De plus, la production majoritaire de vitamine K est endogène grâce aux bactéries du côlon.

Sources alimentaires : Parmi les aliments à teneur très élevée (100 à 1000µg/100g), on répertorie le brocoli, le chou vert, le chou de Bruxelles, la choucroute, la laitue, le cresson, le persil, l’épinard et le fenouil. Les aliments à teneur élevée (10 à 100µg/100g) sont la margarine, l’huile d’olive, le chou rouge, le chou-fleur, l’asperge, le poireau, les haricots verts, les pois, le poulet avec la peau, le foie et les abats. (Source Hall archives ouvertes.)                                                                                                                                              

Fin du Nota.      

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