NOTA 164

Voici des extraits d’un article dédié au soja, écrit par Julien Venesson

- spécialiste de nutrition et micronutrition - et publié par la revue « Alternatif bien-être » N° 122 de novembre 2016 :

 

« ... Mais pour un enfant nourri avec une formule maternisée au soja, l’exposition est 7 fois plus grande que pour un adulte vivant en Aise. De plus, si l’on considère les niveaux sanguins des différents isoflavones du soja (notamment le génistéine), les concentrations retrouvées dans le sang d’un enfant peuvent être 13 000 à 22 000 fois plus fortes que celles de ses propres œstrogènes naturels ou 50 à 100 fois plus fortes que celles des œstrogènes naturels d’une femme enceinte. Par comparaison, les niveaux d’isoflavones du lait maternel humain sont 200 fois plus faibles. »

 

« ...En cas de cancer du sein déjà déclaré, peu d’études ont évalué les effets du soja. Il existe des travaux effectués sur des cultures cellulaires en laboratoires ou sur des rats : ces derniers indiquent que la consommation de soja pourrait activer des gènes qui facilitent la prolifération du cancer. Une étude humaine sur 140 femmes semble confirmer cette dangerosité, sans qu’on sache réellement comment cela se traduit en termes d’évolution de la maladie. En tout état de cause, il nous semble qu’en cas de cancer, un comportement prudent est le plus adapté, ce qui implique de limiter sa consommation de soja. »

 

« ...En 2009, des chercheurs anglais ont publié dans un journal médical les résultats d’une analyse de plusieurs dizaines d’études scientifiques faites sur le soja. Totalisant des données sur plusieurs milliers de femmes préménopauses, ils ont ainsi pu constater que la consommation de soja, même à des quantités raisonnables, allonge la durée du cycle menstruel (d’une journée en moyenne), et diminue les niveaux de LH et FSH, deux hormones produites par le cerveau et qui jouent un rôle important dans le maintien de la fertilité. »

Fin du Nota.

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