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NOTA.18
Le plasma sanguin est un liquide complexe dans lequel flottent les hématies, véhicules rouges de l'oxygène et du gaz carbonique et les leucocytes, cellules mobiles, véritables laboratoires ambulants et gendarmes chargés de la défense organique.
Il comprend : Eau, Chlorure de sodium, Sels de calcium, phosphates, carbonates et bicarbonates, Protéines (fibrogène, sérum albumine, sérum globuline), Acides aminés, Lipides, Glucose, Lévulose, maltose, Diastases, hormones, anticorps, antitoxines, Gaz (azote, oxygène, gaz carbonique, etc.), Déchets urée, acide urique, ammoniac et sels ammoniacaux, Cholestérol.
Le carburant direct, le glucose que véhicule le sang, a un taux assez constant. Entre 0,75 et 1,50 g par litre de sang, on peut admettre que les cellules sont correctement alimentées en glucides,
Au-dessus de l,50 g au litre, il y a hyperglycémie. C'est le cas dans le diabète, les dermatoses et autres affections.
Quand le taux de glucose baisse au-dessous de 0,75 g au litre, on a affaire à l'hypoglycémie, spontanée (jeûne prolongé, insuffisance hépatique, hypophysaire ou surrénale entraînant des troubles psychiques et des vertiges) ou provoquée (traitement à l'insuline allant jusqu'au coma insulinique, à ne pas confondre, avec le coma diabétique).
Constance glycémique
Il est remarquable qu'à l'état de santé, le sang contienne environ 1 g de glucose au litre, malgré les intermittences de l'apport d'hydrates de carbone par les aliments, malgré les fluctuations de la consommation de glucose par les cellules qui est fonction du travail accompli ou du froid.
Quand l'hyperglycémie apparaît par l'alimentation, le foie et les muscles mettent en réserve le glucose sous forme d'amidon animal (glycogène), processus activé par une sécrétion plus abondante d'insuline des îlots de Langerhans du pancréas.
Les tissus s'efforcent de l'accumuler pour le restituer lentement plus tard, quand la nourriture n'en apportera plus. Les cellules le brûlent davantage, et dans des cas extrêmes, les reins en laissent passer dans les urines (glycosurie).
L'hypoglycémie spontanée résulte d'un effort musculaire ou d'une insuffisance alimentaire. Elle est compensée par le foie qui hydrolyse son stock de glycogène sous forme de glucose ou qui dégrade ses réserves de lipides sous cette même forme.
Tous ces effets sont provoqués et contrôlés par des hormones : adrénaline des surrénales, hormone hyperglycémiante de l'hypophyse antérieure, thyroxine de la thyroïde, centre glycorégulateur dans l'hypothalamus.
L'excitation du système nerveux orthosympathique entraîne l'hyperglycémie ; celle du parasympathique, l'hypoglycémie. De tout cela, retenons que nerfs et hormones agissent tous pour assurer la constance glycémique, grâce à des effets opposés. Elle est donc le résultat de nombreuses actions antagonistes dont le résultat final est une bonne régulation.
Les hydrolyses, qui dégradent les polyholosides jusqu'au glucose, au lévulose ou au galactose ne sont possibles à froid, que dans une eau minéralisée - ionisée - où des enzymes jouent le rôle de catalyseur indispensable.
Dans le cas des glucides, il s'agit des osidases digestives.
Le tube digestif est donc un fournisseur de diastases qui transforment les hydrates de carbone inassimilables par les cellules, en carburants fondamentaux : les hexoses, seuls valables au niveau cellulaire.
Les sources d'hydrate de carbone sont variées : amidons, dextrines, inulines, saccharose, lactose, maltose, etc., la digestion les transforme en hexose plus ou moins facilement.
Rappelons rapidement ces processus. (Tableau à lire de Haut en Bas, dans chaque colonne)
Une dextrine résulte de l'hydrolyse partielle de l'amidon.
Voici un tableau qui met en correspondance : différents sucres en relation avec les enzymes digestifs sollicités ainsi qu'avec les lieux ou organes où ces sucres sont digérés.
Sucs Osidases Amidons et Dextrines Inulines Saccharose Lactose
Salive Ptyaline Maltose
(Basique) amylase
Bouche salivaire.
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Suc pan- Amylase Glucose Maltose
Créatique pancréatique. Glucose
(Basique) Maltase
Duodénum pancréatique.
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Suc intes- Amylase Maltose
tinal entérique Glucose
(basique) Maltase
Entérique
Intestin Saccharase Glucose +
Grêle. Lactase Lévulose Glucose
Inulase. Lévulose. +
Galactose
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A retenir.
La polymérisation désigne la réaction chimique ou le procédé par lequel des petites molécules (par exemple des hydrocarbures de deux à dix atomes de carbone) réagissent entre elles pour former des molécules de masses molaires plus élevées. Les molécules initiales peuvent être des monomères ou des prépolymères ; la synthèse conduit à des polymères.
La dépolymérisation est le processus inverse de la polymérisation durant lequel les monomères se joignent entre eux pour former des molécules plus longues, les polymères. La dépolymérisation est due à une température élevée ou à un rayonnement.
Fin du Nota.