NOTA.      19                                                                                                                                                                    

Marchesseau, le père de la naturopathie parlait de colles et de cristaux.

Colle = résulte d’un excès de lipides et de glucides complexes.

Cristaux = résulte de l’excès de protéines animales ou végétales.

Ce que Pierre Valentin Marchesseau appelle les colles et les cristaux, ce sont des sécrétions de mucus qui provoquent un « catharre » ou une sécrétion et un écoulement de divers muqueuses.         

 

Il faut savoir que l’on n’a pas besoin de trop consommer de céréales ou de viande pour avoir des écoulement de mucus  par le nez, la gorge, les poumons, etc.

 

Un ralentissement de la digestion, peut provoquer un déséquilibre de la flore intestinale d’où la genèse d’un dysbiose. Cette dysbiose pourra générer des toxines qui pourront être éliminées par une sécrétion de mucus. Dans ce cas, ces sécrétions ne seront pas forcément en lien avec l’excès de consommation de céréales ou de protéines,  mais en raison de troubles digestifs souvent chroniques.

 

L’excès de graisses (acide gras saturés de la viande rouge, acide gras trans des produits laitiers, graisses hydrogénées, etc.) et des sucres se transforme en colles, c’est-à-dire en mucus coulant et collant que le corps va devoir éliminer.

 

Il s’en suit la formation de mucosités, glaires, pus, catarrhes, toux grasse, crachats, expectorations, inflammations, pertes blanches, dépôts lipidiques, etc. Cela engendre des symptômes et maladies qui coulent…

Telles que problèmes de peau (acné, eczéma suintant…), problèmes ORL (otite, sinusite, bronchite…), plaies, abcès, furoncles, kystes, etc.

 

Lorsque le sang et la lymphe deviennent trop épais, cela provoque aussi des ralentissements voire des arrêts de la circulation que l’on appelle stases. Cela peut congestionner les organes, boucher les vaisseaux (capillaires, veines, artères) et occasionner des complications telles que l’athérosclérose caractérisée par la formation de plaques d’athérome.

 

De même, une hyperviscosité sanguine peut entraîner la formation d’un caillot dans un vaisseau sanguin appelé thrombose, engendrant des risques pour la santé. Une fois de plus, détoxifier le corps régulièrement permettra d’éviter d’en arriver là.

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*Les cristaux : sont des résidus issus de la dégradation des aliments qui sont riches en protéines, qu’ils soient d’origine animale ou végétale.

Les œufs, les produits laitiers, la viande, le poisson, les légumineuses, les céréales, les sucres raffinés…Ces déchets hydrosolubles, normalement évacués par les reins avec l’urine, et par les glandes sudoripares avec la sueur peuvent parfois être si abondants que ces derniers ne suffisent plus à les rejeter totalement.

Ces résidus impliquent un taux d’acidité élevé et font donc travailler énormément les reins et le foie qui sont chargés de purifier le sang pour maintenir un bon taux. Les cristaux donnent lieu à des maladies aiguës comme la néphrite, la néphrose, les calculs, les eczémas secs…les sciatiques, les rhumatismes chroniques. Les cristaux indiquent un assèchement des humeurs.

 

*Les colles : elles proviennent d’une alimentation trop forte en lipides et en glucides lents, comme le pain et les pâtes blanches, les céréales, le fromage… Elles sont d’ordinaire évacuées à l’aide de la bile par le foie, l’intestin, les matières fécales ou le sébum par la peau. Les colles sont dues à la mauvaise dégradation des amidons et donnent des substances glaireuses, visqueuses que l’on retrouve dans les mucosités des poumons ou des sinus. Leur excès donne lieu à des maladies pulmonaires ou ORL comme les bronchites, l’asthme ou la sinusite, les eczémas suintants, les kystes, les leucorrhées, certaines diarrhées, les mycoses ou les champignons. L’abondance de colles dans l’organisme implique une humidification excédentaire.

 

Source : « Ma Bible De La Naturopathie. Thierry Morfin »                                                                                   Fin du Nota.

 

Et

 

NOTA.      20                                                                                                                                   

Rappel de la cause de sécrétion de mucus qui n’est pas toujours en lien avec un excès de la consommation de sucre complexe ou de protéines animales ou végétales. Le mucus est aussi sécrété en cas de mauvaise digestion pour x raisons à déterminer et à supprimer.

De plus en plus, le grand public prend conscience du lien intime qu’il existe entre la santé et la qualité des aliments, différence des produits (raffinés, d’origine biologique), diversité et équilibre, classes d’aliments.

Mais, une autre notion comme la digestion doit impérativement être prise en compte pour s’assurer une réelle et authentique santé.

L’assimilation des aliments passe par le métabolisme (l’ensemble des transformations chimiques et physico-chimiques qui ont lieu dans tous les tissus de l’organisme et que subissent les constituants de la matière vivante). Le métabolisme inclut l’anabolisme et le catabolisme.

Le terme d’anabolisme est réservé aux opérations de construction (élaboration de nouveaux tissus) et de synthèse.

Le terme de catabolisme est réservé aux phénomènes de dégradation et de désassimilation.

 

Exemple :

 

Lorsque l’on mange du poisson ou des pommes de terre avant que ces derniers puissent être utilisés par notre organisme, on va assister à divers processus relatifs au catabolisme :

  • Oxydation,
  • Décomposition par hydrolyse,
  • Dégradation enzymatique,

Jusqu’à obtenir des molécules plus petites, solubles, assimilables, et susceptibles d’être incorporées au niveau cellulaire.

Une partie de ces molécules vont participer à la phase d’anabolisme.

 

Tant que l’on souffre de divers troubles digestifs chroniques, (ballonnements intestinaux, brûlures, aigreurs d’estomac, diarrhée, constipation), l’on ne peut atteindre un niveau de santé optimal. En effet, tous ces troubles démontrent des difficultés de digestion, pouvant être à l’origine d’une grande déperdition d’énergie, d’inflammations de la muqueuse digestive, de toxines diverses nées de digestion incorrecte, etc.

Exemple :

Si la digestion de fruits ou d’amidons est entravée, au lieu d’obtenir normalement des sucres simples (glucose, lévulose, galactose) qui pourront être facilement absorbés, il se produit :

de l’oxyde de carbone, de l’acide oxalique, de l’acide acétique,

de l’alcool, occasionnant des malaises tels que ballonnements

intestinaux, avec émission de gaz malodorants, diarrhées, etc.

Le processus digestif peut être perturbé pour une raison ou une autre, en raison :

  • d’une mauvaise mastication,
  • d’une incompatibilité dans les associations alimentaires,
  • d’absorption de liquides trop abondante pendant les repas,
  • d’un stress important inhibant la sécrétion des sucs digestifs, (dans ce cas il y aura une augmentation du processus normal de fermentation et de putréfaction avec production décuplée de toxines).

Dès que les cellules du foie (nommées cellules de Kupfer), ainsi que les cellules du tissu lymphoïde intestinal (follicules solitaires et plaques de Peyer) sont dépassées dans leur fonction détoxinante, il se produit une intoxication de l’organisme par le passage de poisons intestinaux dans les humeurs (sang, lymphe, liquide interstitiel). On parlera alors de toxilymphémie.

Par la suite, ces toxiques nés de digestion incorrecte, pourront être éliminés par les muqueuses (membranes qui tapissent la face interne de tous les organes creux du corps) :

  • tube digestif,
  • appareil respiratoire,
  • utérus…

Celles-ci jouent, vis-à-vis des surfaces intérieures, le même rôle protecteur que la peau pour les surfaces extérieures.

Certaines sécrétions sont digestives, d’autres sont des sécrétions de défense qui ont pour rôle d’agglomérer les premières, isoler les substances nocives, neutraliser les acides et les diluer. D’autres sécrétions représentent l’expulsion des déchets dont l’organisme tente de se libérer.

Ces sécrétions se présentent sous forme de mucus.

L’irritation de la muqueuse par les toxines qui l’encombrent va provoquer une inflammation ou état catarrhal (lié aux écoulements), et pourra donner lieu à différents troubles provoquant des attaques de la sphère O.R.L déclenchant :

  • des sinusites,
  • des rhino-pharyngites,
  • des otites,
  • des conjonctivites.

En effet, lors de l’augmentation du processus normal de fermento-putrescence, il se produit une prolifération intense de virus et de bactéries coliques mais aussi entériques, causée par l’installation dans l’intestin grêle d’une flore de type fécale, car les bactéries qui peuplent le caecum et le côlon ascendant, migrent dans l’intestin grêle (d’après les travaux de la Doctoresse Kousmine).

En raison de l’inflammation de la muqueuse digestive, ces bactéries pourront s’étendre de proche en proche, de muqueuse en muqueuse, car elles tapissent la bouche, la gorge, l’œsophage, l’estomac, les intestins jusqu’au rectum, et même, se prolongent à l’intérieur des organes féminins.

Cette « ligne de protection » du tube digestif s’étend au-delà de la bouche, jusqu’au nez, aux yeux, et aux paupières. L’inflammation peut même atteindre les oreilles par les conduits internes tels les trompes d’Eustache ! Toutes ces régions corporelles sont donc intimement reliées les unes aux autres.

Selon le Docteur Seignalet, cet apport supplémentaire de déchets bactériens, et alimentaires en provenance de l’intestin grêle, peut être à l’origine de nombreux états pathologiques.

On pourra assister à diverses pathologies :

  • d’élimination (sinusites, rhino-pharyngites etc.),
  • d’encrassage (arthrose, fibromyalgie, goutte etc.),
  • auto-immunes (sclérose en plaque, maladie de bassedow etc.).

En règle générale, l’évolution des maladies auto-immunes est de type inflammatoire chronique.

Dans son livre, « Sauvez votre corps » (Ed. J’ai lu), la Doctoresse Kousmine relate l’histoire de certains de ses patients guéris de maladies très graves comme le cancer.

Pour expliquer ces nombreuses guérisons avec régression des tumeurs, elle explique qu’il est nécessaire avant tout de « débrayer ou de couper le moteur du cancer » par la suppression de l’intoxication intestinale.

Pour ce faire, on aura recours à des périodes de jeûne ou de diète, accompagnées de corrections alimentaires favorisant une meilleure digestion. Des compléments alimentaires doivent être proposés pour combler les carences en nutriments (vitamines, minéraux, enzymes, corps gras, etc.) On procédera dans certains cas à des lavements étalés sur quelques jours. La Doctoresse Kousmine signale qu’elle a également recours aussi en tant que médecin, à différentes mesures spécifiques, en fonction des personnes et des particularités de chacune.

Cette doctoresse a signalé dans son livre « Soyez bien dans votre assiette » Ed. Tchou, que les souris cancéreuses supportent des doses de poisons intestinaux mortelles pour les souris saines. La tumeur pourrait apparaître ici comme une mise entre parenthèse de nombreux toxiques intestinaux, afin d’éviter qu’ils ne se retrouvent dans la circulation générale.

La doctoresse Kousmine précise : « Un tissu cancéreux est donc capable de capter les micro-organismes et les toxines en circulation dans le sang, mes expériences sur les souris cancéreuses m’ont permis de démontrer cette propriété."

Elle a également procédé à plusieurs reprises, à des biopsies ou prélèvements de fragments de tissus tumoraux, pour des analyses approfondies. Ses recherches ont permis de découvrir régulièrement des bactéries (colibacilles, corynebactéries, etc.) que l’on trouve habituellement dans l’intestin grêle (duodénum et jéjunum).

L’intoxication intestinale, pourrait expliquer, pourquoi les cancers concernant les organes de la digestion comme le pancréas et le foie, sont parmi ceux qui « tuent » le plus vite. En effet, ces organes sont en permanence imprégnés et empoisonnés par le « bain » toxinique d’origine gastro-intestinal dû à l’indigestion chronique. À cela se rajoute les substances toxiques alimentaires (conservateurs, additifs, pesticides, métaux lourds, etc.) ainsi que ceux provoqués par les aliments grillés, brûlés, caramélisés, etc.

Le Naturopathe Robert Masson déclare : « Si l’on excepte les cancers du sein, les cancers génitaux où la perturbation psycho-diencéphalo-endocrinienne joue un rôle majeur et si l’on excepte également les cancers pulmonaires dus au tabac, on s’aperçoit que la quasi-totalité des cancers touche le tube digestif et les glandes annexes.

Comment expliquer ce phénomène capital que semblent ne pas souligner les chercheurs de laboratoires ?

On sait que les cancéreux ont un tube digestif délabré et souffrent d’une exceptionnelle fermento-putrescence intestinale ».

À propos des cancers et des troubles digestifs chroniques.

Comme l’a relevé Robert Masson, le manque de fibre dans l’alimentation, favorise la stagnation des matières fécales contre la muqueuse du côlon. Certains de leurs composants peuvent être cancérigènes du fait de la dégradation pathologique des sels biliaires ou tout simplement d’un accroissement excessif des phénomènes de fermentation et de putréfaction.

Le contact prolongé de ces composants est susceptible de participer au déclenchement du cancer du côlon et de l’intestin grêle. Bien qu’il puisse y avoir de nombreuses causes au déséquilibre de la flore intestinale, la carence en fibres y contribue de façon importante.

Bien des personnes acceptent de vivre au quotidien avec toutes sortes de symptômes en relation avec des troubles digestifs chroniques (ballonnements, gaz, diarrhées chroniques, etc.) sans prendre conscience qu’à terme, elles ne pourront jamais vraiment recouvrir une bonne santé. Tous ces troubles chroniques favorisent le manque d’assimilation et les carences organiques, l’altération du bol alimentaire et de la flore intestinale, et l’intoxication permanente de l’organisme.

Ces symptômes sont à l’origine d’inflammations et d’irritations chroniques des tissus, contribuant à l’apparition de pathologies plus ou moins graves pouvant aller jusqu’au cancer.

Il ne s’agit pas ici de faire naître la panique ou la crainte d’hypothétiques pathologies plus ou moins graves, mais au contraire de favoriser l’application de tous les facteurs contribuant à assurer une digestion parfaite sans aucun symptôme signalant des troubles digestifs. La normalité devrait être le bon état de santé et non le fait de partager des symptômes courants avec le plus grand nombre.

Pour être vraiment en bonne santé, il semble illusoire de n’accorder de l’importance uniquement qu’aux aliments. Il sera donc nécessaire et impératif de favoriser et de respecter toutes les règles régissant une bonne digestion, sans laquelle aucun produit alimentaire ne peut réellement profiter à l’organisme.                                                                                                 

Fin du Nota.

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