NOTA.       20    cours 4                                                                                                                               

Ce Nota étant particulièrement long, vous pouvez en reporter la lecture, cependant il contient des informations très importantes voir indispensables, pour le Naturopathe-Hygiéniste.

A certains moments dans ce cours, des compléments alimentaires sont proposés à titre d'exemple, car ils respectent les critères de qualités nécessaires pour définir un "bon" produit.

Ces derniers sont respectueux des notions de qualité.

Ceci dit, ce cours encourage chaque naturopathe-hygiéniste à faire ses propres recherches et à ne pas se limiter uniquement aux marques de compléments alimentaires proposées dans ce cours.

 Elles ne sont là qu'à titre indicatif et dénuées d'intérêt personnel ou commercial.

D'autre part, ce présent cours de micronutrition et de nutrithérapie souhaite faire des mises en garde. En effet ce cours n'adhère pas à une certaine micronutrition « dévoyée ».                                                                                                                               

A ce propos voici une réflexion intéressante du docteur Lagarde, biologiste :

" Certaines pratiques de complémentation, je pense en particulier ici à la thérapie                                

« orthomoléculaire », s'appuient sur la quantité de micronutriments apportés plutôt que sur leur qualité. Or, une telle approche ne peut pas se prétendre respectueuse de l'organisme. Il existe, en effet, de nombreuses synergies d'activités et d'interactions entre les micronutriments, tout apport massif de l'un d'entre eux pouvant interférer sur les autres métabolismes cellulaires.        

Par ailleurs, comme nous l'avons indiqué, une cellule ne peut assimiler efficacement un nutriment que si elle est au préalable « nettoyée » de ses polluants. Or, bien souvent, de grandes quantités de nutriments surchargent l’organisme, voire le polluent lorsque l'origine des matières premières ne répond pas à des critères de qualité suffisants. " 

D'autre part, comme il existe même au sein des "spécialistes", de temps à autres, des affirmations dissonantes, comme c'est le cas à propos des molécules de synthèse et naturelles, différents points de vue sont proposés.

Commentaire d'Eric Darche.                                                                                                      

Cette réflexion du docteur Lagarde, peut être mise en lien avec l'idée véhiculée par l'hygiénisme qui affirme que la cause de la cause de la cause des maladies en général, est la "toxémie" à laquelle on peut rajouter les carences en micronutriments ou le manque de biodisponibilité de certains nutriments en raison de leur origine, c'est à dire obtenus par la chimie de synthèse. 

En effet ce cours de micronutrition et de nutrithérapie, par une approche holistique, partage tout à fait l'idée émise par le docteur Lagarde, qu'il est souhaitable de ne pas cautionner l'apport de micronutriments, sans s'intéresser à la notion de qualité.

En l'occurrence une importance toute particulière doit être apportée sur l'origine des molécules qui doivent être strictement d'origine naturelle et non synthétiques et respecter les rapports naturels entre les différents minéraux, oligo-éléments, etc., pour respecter l'équilibre interne de notre organisme.

Bien des personnes qui "pratiquent" la micronutrition ne cherchent pas à faire la différence entre un complément alimentaire composé de molécules de synthèse ou de semi-synthèse (complément alimentaire qui associe les molécules de synthèse avec les molécules naturelles) avec un complément alimentaire composé de molécules 100 % naturelles. Cela est très dommageable pour la santé.                                                                                                                                   

Fin du commentaire d’Eric Darche.

 

Le docteur Claude Lagarde précise quant à lui :                                                                                                           

" C'est là tout le paradoxe de notre société occidentale. Alors que l'abondance alimentaire n'a jamais été aussi présente, nous vivons dans un environnement où nos organismes souffrent de carences micronutritionnelles et de surcharges toxiques que nous ne parvenons plus à éliminer.

D'autres facteurs interviennent sur notre état de santé, et nos propres besoins physiologiques doivent être considérés à part entière. Un « bon » médecin ou thérapeute devrait d'ailleurs se comporter en véritable inspecteur de police. C'est uniquement au prix de cette inversion des valeurs médicales normatives, fondées sur l'approche symptomatique de la maladie, que chacun de nous, patients et professionnels de santé, parviendront enfin à un état de santé optimal.  Alors, avons-nous des solutions ?                                                                                                      Les carences et subcarences expliquent, en grande partie, la souffrance de nos cellules, alors incapables d'assurer leurs rôles ! Il est donc fondamental de tout mettre en œuvre pour restaurer leur fonctionnalité : c'est le principe du concept évolutif que j'ai expérimenté et proposé dès le début des années 90 : la Nutrition Cellulaire Active ou NCA. "                                                                                                                  

Les nutriments de synthèse chimique obtenus en laboratoire étant à l'origine de graves troubles de santé, ce Nota souhaite insister sur ce problème. D'autre part, sans en modifier la nature, certains laboratoires modifient les proportions naturelles contenues dans tels ou tels aliments.                                                                                                                                                     

L’Académie Nationale de Science a reconnu, par exemple, que la vitamine E naturelle est 2 fois plus puissante ; elle est fixée ou assimilée 2 fois mieux que sa version synthétique.                                 

On observe de petites différences de structures entre les vitamines naturelles et les vitamines de synthèse. Et c’est bien cela qui fait toute la différence.

Les vitamines de synthèse sont fabriquées en laboratoire à partir de dérivés pétrochimiques. Leur structure en 3 D est différente de celle des vitamines naturelles. Par exemple, la forme d’alpha de la vitamine E naturelle extraite à partir d’huiles végétales est différente de la forme d’alpha ou des triméthylhydroquinones tocophérols.

Les tocophérols de synthèse sont, le plus souvent, une association de huit stéréo-isomères, parmi lesquels un seul correspond à la forme qui peut être utilisée au niveau des récepteurs cellulaires de l’organisme ; de la même façon que seule la bonne clé ouvre la bonne serrure. Ceci explique le pauvre niveau de biodisponibilité ou d’assimilation des molécules de synthèse, mais éclaire également sur la raison pour laquelle certains fabricants proposent des

formules présentant un très fort dosage.

Une récente directive européenne fixe désormais de nouvelles limites concernant ces dosages.

La structure électrique de la cellule vivante a été démontrée il y a plus de 60 ans par le professeur Lakhovsky (L’oscillation Cellulaire, Éditions Doin, Paris, 1931). La couche d’électricité qui recouvre la membrane est formée d’ions de potassium chargés positivement. La surface interne de la membrane est, elle, négative. Il en résulte une différence de potentiel que l’on appelle le « potentiel de membrane ». La perméabilité et l’imperméabilité cellulaires sont contrôlées par ce système électrique. Toute altération de l’état idéal permettant le contrôle de la perméabilité / imperméabilité de la membrane cellulaire entraîne une faiblesse cellulaire.

L’organisme de lutte contre le cancer aux USA a publié une note faisant état des risques accrus de cancer après une prise régulière de bêta-carotène de synthèse. Cet organisme officiel recommande de ne plus en absorber en raison des risques accrus de cancer qu’ils présentent chez les personnes en consommant.

Une étude récente sur les antioxydants de synthèse (vitamines A, C, E, et sélénium), publiée par The Lancet et portant sur 170 525 patients, montre non seulement qu’ils ne protègent pas contre le cancer, mais que l’association du bêta-carotène de synthèse avec les vitamines A et E augmente même la mortalité. Sont mis en cause ici les surdoses de vitamine c de synthèse, le carotène et le tocophérol de synthèse.

Une étude épidémiologique chez 29 133 hommes fumeurs de 50 à 69 ans suivis pendant 6 ans a montré une augmentation de 50% de la mortalité par accident vasculaire cérébral dans le groupe des patients recevant 50 mg de vitamine E de synthèse par rapport au groupe ingérant le placebo.

Une autre étude réalisée à Baltimore aux États-Unis portant sur plus de 135 000 patients, suggère qu’à fortes doses, la vitamine E de synthèse pourrait devenir pro-oxydante et exercer des effets néfastes sur l’organisme. D’après de nombreuses observations, l’excès de vitamine C de synthèse peut induire, à la longue, une déminéralisation et une carence en magnésium, ainsi qu’une augmentation de la production d’acide urique et d’oxalates avec risque de lithiases.

L’excès de vitamine C de synthèse perturbe essentiellement la vitamine B12, ce qui est particulièrement grave chez les végétariens déjà sujets à une déficience en cette vitamine. Ceci étant dit, l’apport de vitamine C exclusivement naturelle, sous forme de compléments alimentaires (lorsque celle-ci n’est pas associée à de la vitamine de synthèse) a incontestablement contribué, dans certains cas, à rééquilibrer l’organisme de manière salutaire.

L’utilisation de nutriments et d’ingrédients synthétiques dans les suppléments nutritionnels au Japon est interdite. Les États-Unis sont, quant à eux, en tête des innovations concernant les ingrédients synthétiques dans les compléments alimentaires.

Aujourd'hui, les professionnels de santé tels que les naturopathes, les hygiénistes ou les médecins sont très sollicités par les laboratoires de compléments alimentaires. Et comme le dit le dicton, "il y a à boire et à manger" dans ce secteur de l'économie.

La micronutrition à l'avantage d'attirer l'attention du grand public sur l'importance des micronutriments que sont les oligoéléments, les vitamines, les minéraux. Malgré une alimentation pléthorique, on peut mourir de faim par carence en micronutriment indispensable à notre organisme et donc à notre santé physique et mentale.

Cependant la micronutrition est dévoyée dans différents cas, par certains laboratoires de complément alimentaire qui proposent au public des produits qui ne respectent pas les besoins et l'intégrité du corps humain tels que :

- 1) Certains compléments alimentaires ne respectent pas les rapports d'assimilations optimales entre les différents minéraux que l'on retrouve dans certains de leurs « produits» tels que par exemple :

• 5 à 6 fois plus de zinc que de cuivre ;
• 3 à 4 fois plus de zinc que de manganèse ;
• 2 à 3 fois plus de calcium que de magnésium ...

Pour cette raison, il est fondamental, dans tout protocole de nutrithérapie, d'avoir recours à une formule parfaitement équilibrée entre les différents oligoéléments.

 

- 2) Les magnésiums synthétiques, c'est-à-dire conçus en laboratoire où l'on associe ces derniers à des molécules n'existant pas dans le milieu naturel comme le glycinate et le Bisglycinate de magnésium, sont absolument à éviter car ils entraînent des mutations des gènes récepteurs du magnésium.

A propos du bisglycinate de magnésium le site « la nutrition.fr » précise que ce dernier : "est une forme dans laquelle le magnésium est lié à la glycine, un acide aminé (forme chélatée). La disponibilité de cette forme chélatée est bonne, proche de celle des sels organiques, sans toutefois la dépasser et ce magnésium ne semble pas avoir d'inconvénient."

Il semble que cet avis ne tienne pas compte de l'impact de ce magnésium (bisglycinate de magnésium) sur les récepteurs cellulaires qu'il endommage.

 

- 3) L'apport de certaines molécules doit se faire impérativement en association avec d'autres molécules, car autrement, leur assimilation par l'organisme est fortement compromise. Quand on prend par exemple de la vitamine "D", il faut quasi systématiquement l’associer avec du magnésium car l’une a besoin de l’autre pour être assimilée au niveau rénal.

 

- 4) Certains compléments alimentaires comme la spiruline posent un problème de production. La culture de la bactérie spiruline en eau pure sans additif est strictement impossible. Malheureusement, tous les producteurs ajoutent au moins 5 produits chimiques dans l’eau à savoir du carbamide (urée), du sulfate de fer et du npk. (Azote, phosphore et potassium).

 

- 5) L'apport de vitamine de synthèse pose de vrai problème de santé. Par exemple, l’une des principales causes de l’infertilité, c’est le fait d’avoir un gène MTHFR, qui a muté à cause de l’administration trop importante d’acide folique de synthèse, qui, mal reconnu par les cellules, entraîne une réaction immunitaire (auto-immune) qui casse le gène chargé d’assimiler cette vitamine B9. Si on réadministre de vrais folates naturels, on peut contourner la défaillance de ce gène et rétablir la fertilité.

Dans ce cas il peut être favorable de demander à son médecin s’il peut vous doser votre niveau d’homocystéine ainsi que la situation de votre gène MTHFR. Si vous avez une homocystéine supérieure à 10 vous avez peut-être une insuffisance d’expression du gène MTHFR. Vous pourrez prendre des comprimés de méthylfolates et de vitamines B naturelles et cela peut être donné tant au futur père qu’à la future maman.

Toujours à propos des vitamines B naturelles ou de synthèse, comme le précise aussi, la biologiste Ghislaine Gerber, l'homocystéine élevée, est la conséquence d'une incapacité de l'organisme à recycler méthionine et cystéine. Cela peut avoir un lien, entre autres, avec l'origine (naturelle ou synthétique) des vitamines B que l'on consomme.

Définition                                                                                                                      

L'homocystéine est un acide aminé intermédiaire (sous-produit du métabolisme de la méthionine). Sa teneur dans le plasma dépend de nombreux facteurs, parmi lesquels le statut en folates et vitamines B12 et B6 et le polymorphisme génétique de la méthylène tétrahydrofolate réductase jouent un rôle crucial.

 

Comme le précise la biologiste Mme Gerber, des traitements simples (apport oral de folates et de vitamine B 12 d'origine naturelle) permettent de réduire le taux plasmatique d'homocystéine.

Des études épidémiologiques tendent à montrer qu'une élévation modérée de l'homocystéine est impliquée dans la genèse des maladies cardiovasculaires et certains troubles cognitifs.

L'étude du métabolisme de l'homocystéine a aussi permis d'illustrer l'interaction gènes- nutrition dans le cas de défaut de fermeture du tube neural et du cancer colorectal.

Dans ces études, on a constaté que les patients souffrant de problèmes coronariens avaient une nette augmentation de l’homocystéine (30 à 50 % de plus) par rapport aux groupes témoins. Le risque d’infarctus lié à l’homocystéine est en réalité comparable aux autres facteurs de risque. Son augmentation sanguine est ainsi corrélée à la mortalité coronarienne.                         

Ceci est dû à des carences en vraies vitamines B naturelles paradoxalement augmentées chez ceux qui ont pris des vitamines B synthétiques. Il existe un test qui détermine la quantité d’homocystéine plasmatique totale circulante.                                                                                                                     

L’homocystéine est un acide aminé soufré qui n’est normalement présent qu’en petite quantité dans l’organisme. L’homocystéine est produite durant le métabolisme de la méthionine, et la méthionine est un des dix acides aminés « essentiels » (acides aminés qui doivent être apportés par l’alimentation car ils ne sont pas produits par le corps humain).

Dans les cellules normales, l’homocystéine est rapidement transformée en d’autres produits puis éliminée.

L’acide folique B9 (encore appelé folate) est une vitamine du groupe B qui est indispensable au métabolisme de l’homocystéine. La vitamine B12, une autre vitamine du groupe B, aide à maintenir les folates sous forme active et la concentration d’homocystéine à un faible niveau.

Les sujets ayant un déficit en folates (vitamine B9) et /ou vitamine B12, présenteront une augmentation de la concentration plasmatique d'homocystéine.

Les taux d'homocystéine devraient être mesurés chez les patients ayant une maladie coronarienne précoce et/ou un infarctus, et n'ayant pas de facteurs de risque classiques. Ils devraient également être mesurés chez les sujets ayant des antécédents de thrombo-embolies veineuses et d'athérosclérose.

Comment l'échantillon est-il recueilli ?
L'échantillon de sang est prélevé par ponction veineuse au pli du coude. Le prélèvement doit être rapidement centrifugé et le plasma décanté.

Il faut réduire l'homocystéine pour qu'elle évite de générer des lésions sur le revêtement artériel, ce qui entraine la formation de plaques qui bouchent les artères, l’origine de l'hypertension artérielle.

Si l'homocystéine augmente, attaquant le revêtement artériel comme des lames de rasoir qui blessent celui-ci, les plaques de cholestérol viennent pour réparer ces lésions. C'est la genèse de la plaque d'athérome qui bouche les artères.

Il faut donc s'attaquer à la cause, réduire cette homocystéine pour réduire la plaque et ainsi libérer les vaisseaux pour que le sang y circule sans pression excessive.

 

A retenir par le Naturopathe-hygiéniste pour tous problèmes cardio-vasculaires.                               

L'excès d'homocystéine est la conséquence de carence en méthyl-folates, en méthyl cobalamine et autres vitamines B naturelles. Il faut aussi assurer une bonne élasticité et fluidité membranaire avec de bons acides gras oméga 3 d'huile de petits poissons sauvages.                                                                                                   

 

Toujours à propos des vitamines du groupe B naturelles ou de synthèse, la biologiste Madame Gerber précise : " Les vitamines B sont mal assimilées lorsque les individus ont reçu trop de vitamines B issues de la chimie de synthèse mal métabolisée. Ces formes artificielles de vitamines B entrainent comme on l'a déjà vu, une mutation du gène MTHFR chargé d'assimiler les folates dans les cellules et entrainent aussi un appauvrissement des réserves en vraie vitamine B12 méthyl cobalamine nécessaire à l'équilibre de l'homocystéine.

Or aujourd'hui près de la moitié de la population en moyenne a vu ce gène MTHFR muter, entrainant des augmentations importantes de l'homocystéine en cause dans les pertes de fonctionnement cérébral, cardiovasculaire et hormonal, assorti de perte de fertilité des populations concernées.

Donc, attention aux vitamines B que vous consommez, de bien veiller que leur source naturelle et leur forme méthyl soit spécifiées en toutes lettres dans les listes d'ingrédients et compositions nutritionnelles de vos produits (compléments alimentaires mais aussi lait pour enfants, céréales du petit déjeuner, aliments de consommation courante divers, etc.)

L'homocystéine augmente les risques d'AVC quand elle dépasse 10 micromole/L. cette augmentation est souvent la conséquence d'apports déséquilibrés dans les apports de vitamines B qui sont trop souvent de synthèse et mal métabolisés alors que les vraies formes naturelles de vitamines B notamment méthylB9 et méthyl B12 associées en vitamines naturelles du groupe B permettent d'équilibrer avec la vitamine B6 naturelle également l'homocystéine."

Les conséquences de la consommation de vitamines du groupe B de synthèse est entre autres, l'infertilité.

En effet l'infertilité peut être la conséquence d'avoir un gène (MTHFR) qui a muté à cause de l’administration trop importante d’acide folique de synthèse, qui, mal reconnu par les cellules, entraîne une réaction immunitaire (auto immune) qui casse le gène chargé d’assimiler cette vitamine B9.

Si on réadministre de vrais folates naturels en supprimant en parallèle toutes les sources de vitamines B de synthèse et particulièrement la vitamine B9, on peut contourner la défaillance de ce gène et rétablir la fertilité.

 

Autres précisions de la biologiste Ghislaine Gerber :                                                                                  

" Demandez à votre médecin s’il peut vous doser votre niveau d’homocystéine ainsi que la situation de votre gène MTHFR. Si vous avez une homocystéine supérieure à 10 vous avez peut-être une insuffisance d’expression du gène MTHFR.

On peut pour contribuer à réguler la situation, consommer des comprimés de méthylfolates et de vitamines B naturelles (exemple :  Ultra-vegan B du Laboratoire Holistica) et cela peut être donné tant au futur père qu'à la future mère.

Ce n'est sans doute pas le seul complément alimentaire 100 % naturel.                             

C'est à chaque professionnel de santé, de s'informer pour vérifier de la qualité de ce qu'il recommande à ses " clients-consultants ".                                                                                                                                     

Dans cette présente école, nous encourageons chaque élève à être très vigilant à ce propos et à préférer les apports équilibrés de vitamines B naturelles plutôt que la prise de leurres synthétiques de vitamines B, qui peuvent même s'avérer nuisibles surtout à fortes doses.  Ce qui est vrai pour les vitamines du groupe B, l'est aussi pour tous les autres nutriments qui devront être à 100 d'origine naturelle.   

Évitez les apports de vitamines B de synthèse et préférez des apports en vitamines B naturelles métabolisables. Trop d'acide folique (B9) de synthèse, entraine une réaction de nos anticorps comme on vient de le voir, qui s'attaquent au gène MTHFR récepteur cellulaire de cette vitamine.

 

Le but de cette réaction immunitaire est de protéger la cellule afin de lui éviter de laisser entrer ce leurre de fausses vitamines qu'est l'acide folique de synthèse.

 

Ce dernier, qui n'existe pas ainsi isolé dans la nature, diminue aussi l'efficacité des cellules Natural Killer chargées de détruire virus et cellules anormales, entrainant une diminution de l'immunité.

Aujourd'hui, la répétition de prise d'acide folique (B9) de synthèse, pendant la grossesse, dans les laits maternisés, dans les céréales fortifiées tout au long de la vie, ainsi que dans un grand nombre de compléments alimentaires, synthétiques, explique qu'environ 50 % de la population a ce gène MTHFR endommagé, ce qui porte atteinte à la fertilité des générations futures              

Les Vitamines de synthèse vis-à-vis des vitamines naturelles, n’ont souvent pas exactement la même structure moléculaire comme, par exemple, il manque à l’acide folique un groupe ch3 (methyl) pour pouvoir être métabolisé.

Lorsque l’on apporte la forme synthétique, cela constitue un leurre sur les récepteurs cellulaires entraînant une détérioration du gène par réaction auto immune entraînant ensuite une incapacité de l’organisme à fixer même la forme assimilable de l’alimentation.

Les vitamines synthétiques ferment ainsi les portes aux vraies vitamines naturelles et entraînent des mutations génétiques et de graves pathologies dégénératives et même des problèmes de fertilité, comme on vient de le voir ci-dessus.

 

La micronutrition est dévoyée dans différents cas, par certains laboratoires de complément alimentaire qui proposent au public des produits qui ne respectent pas les besoins et l'intégrité du corps humain tels que (suite) :

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6)  Aujourd'hui que cela soit au niveau des compléments alimentaires ou dans l'alimentation elle-même, les nanoparticules (c'est-à-dire une particule dont le diamètre nominal est inférieur à 100 nm environ.) sont présentes partout. On en trouve aussi dans les peintures, cosmétiques, dentifrices etc. Le "E 171" est le colorant alimentaire fait de nanoparticules de dioxyde de titane que l'on retrouve même dans certains produits bio.                                                                                                                                         

Comme leur nom l'indique, les nanoparticules sont minuscules : elles sont 1.000 à 100.000 fois plus petites que les cellules ! Vu leur petite taille, elles peuvent être inhalées, ingérées, traverser la peau, se retrouver dans le sang et atteindre de nombreux organes du corps où elles s'accumulent et risquent de favoriser des maladies.

Il a déjà été montré que les nanoparticules ont un effet nocif sur la barrière hémato-encéphalique, qui sert à isoler le cerveau de la circulation sanguine. Les nanoparticules nuisent aux capacités cognitives de l'animal : elles entraînent des problèmes d'apprentissage chez le rat et certaines favorisent le stress oxydatif dans les neurones, ce qui peut conduire à leur mort.

 

Les nanoparticules favorisent la porosité intestinale (dégradation de la muqueuse intestinale) ce qui contribue aux allergies et intolérances alimentaires. Donc il vaut mieux éviter les compléments alimentaires qui contiennent des nanoparticules de quoique ce soit.

 

 

La micronutrition est dévoyée dans différents cas, par certains laboratoires de complément alimentaire qui proposent au public des produits qui ne respectent pas les besoins et l'intégrité du corps humain tels que (suite) :

- 7) Pour favoriser la soi-disant biodisponibilité de leurs produits, certains laboratoires ajoutent à leur complément alimentaire du polysorbate 80 qui est censé améliorer le pouvoir d'absorption au niveau intestinal.

Ce qu'ils oublient de préciser, c'est que cela se fait au détriment de la porosité intestinale qui risque de devenir peu à peu poreuse.

Ainsi, le polysorbate 80 passera dans le sang des macromolécules ou molécules toxiques qui ne devraient pas normalement franchir la muqueuse intestinale, ce qui pourra donner lieu à des phénomènes inflammatoires, d'intolérances et d'allergies alimentaires.

Ainsi, à force de polluer notre organisme en totale inconscience, les polluants s’accumulent dans les tissus corporels et le système immunitaire intervient pour les détruire.

Il ne faut pas s'étonner par la suite d'assister à une hausse des maladies auto-immunes, car l'organisme voulant détruire tous ces toxiques, est amené à détruire les tissus qui logent ces derniers comme c'est le cas dans la sclérose en plaque.

A l'instar d'un fil électrique qui se trouvent dans une gaine protectrice, les fibres nerveuses se trouvent dans une gaine "de schwann" et de myéline dont le rôle est de favoriser la conduction électrique et de protéger les fibres elles-mêmes.                                                    

Mais en voulant détruire ces toxiques, l'organisme détruit par la même occasion la gaine de schwann et les fibres nerveuses. Ainsi le courant électrique commandant les muscles ne peut plus avoir lieu et la personne devient très souvent handicapée sur chaise roulante.

 

La micronutrition est dévoyée dans différents cas, par certains laboratoires de complément alimentaire qui proposent au public des produits qui ne respectent pas les besoins et l'intégrité du corps humain tels que (suite) :

- 8) Attention aux laboratoires de compléments alimentaires qui cèdent à la tentation d'isoler et de proposer en fort dosage une molécule en particulier. Par exemple, le glutamate isolé et fortement dosé peut favoriser les maladies auto-immunes. L’acide glutamique en excès peut avoir une action neuro toxique sur le cerveau et provoquer des problèmes neurologiques. L'acide glutamique est aussi nommé glutamate lorsqu'il est présent sous forme de sel.

 

 

La micronutrition est dévoyée dans différents cas, par certains laboratoires de complément alimentaire qui proposent au public des produits qui ne respectent pas les besoins et l'intégrité du corps humain tels que (suite) :

- 9) Aujourd'hui " il est courant de proposer des compléments alimentaires composés d’acides gras EPA-DHA (Oméga 3)                   

Ces derniers sont dans différents cas, concentrés en EPA et en DHA, dépassant les doses et les rapports que l'on trouve naturellement dans l'environnement.

Par contre peu de personnes s'intéressent à leur mode d'extraction.

 

Huile concentrée en EPA DHA par estérification.

 

C'est un procédé chimique ne donnant plus d’acide gras sous forme naturelle (triglycéride), mais sous forme d’ester dont on ne connaît pas exactement l’absorption digestive.

Ce procédé permet d’obtenir de très fortes concentrations en oméga 3 (jusqu’à 90%), avec près de 90% d’EPA contre 10% de DHA, (dans certains cas), alors que le rapport naturel contenu dans les huiles de poisson est de 60% d’EPA contre 40% de DHA.

 

Selon Jean-Marie Bourre, spécialiste des corps gras :

 

« Dans la nature, les oméga 3 sont parties prenantes de constructions moléculaires, les triglycérides et les phospholipides, que notre organisme sait reconnaître et utiliser. Lorsqu’on fabrique un complément alimentaire, le plus facile et le moins cher est d’extraire les oméga 3 de ces constructions pour les fixer sur des substances chimiques appelées esters éthyliques.

Le problème, c’est que sous cette forme, les oméga 3 sont beaucoup moins disponibles ou assimilables par l’organisme, que lorsqu’ils sont naturellement présents dans les aliments. »

 

La majorité des compléments alimentaires à base d’oméga 3 proposant des taux élevés d’EPA utilise ce mode de fabrication.

Comment obtenir une concentration élevée en EPA au détriment des DHA ?

• Soit en ayant recours à un procédé d’extraction mécanique des molécules de DHA, ce qui permet de concentrer davantage les molécules d’EPA naturellement structurées sur une base moléculaire de type triglycéride ;

• Soit en ayant recours à un procédé moins onéreux consistant à couper les chaînes d’acides gras au moyen d’alcool et d’urée, pour ensuite les recombiner en fonction de la concentration en EPA que l’on cherche à obtenir. C’est la « ré-estérification chimique ».

 

Sur un plan clinique, et dans la mesure où l’EPA est la forme active pour un effet anti-inflammatoire et anti-agrégant plaquettaire alors que le DHA est celle qui est utilisée par le cerveau et la rétine, il est intéressant d’alterner l’une et l’autre selon les indications.

 

De plus, il existe des interactions entre ces deux oméga 3 dont les études continuent de mettre en évidence les synergies.

 

L’intérêt de séparer l’EPA du DHA n’est pas étayé par suffisamment de travaux. En revanche, on a démontré que le fait d’apporter une dominante d’EPA sans une proportionnalité naturelle en DHA pouvait faire apparaître des saignements et un excès de fluidité sanguine, ce qui est compréhensible eu égard au rôle anticoagulant du seul EPA.

 

 

Les modifications biochimiques en laboratoire que cela implique suscitent quelques questions :

 

• Les produits chimiques utilisés pour couper et recombiner les chaînes d’acides gras sont-ils complètement éliminés ou restent-ils à l’état de traces dans le produit final ?

 

• Le fait de proposer un ratio théorique entre les EPA et DHA en rapport avec les besoins de l’organisme, mais différent de celui programmé par la nature, peut-il avoir une incidence sur le fonctionnement de l’organisme ?

 

Cette logique de type symptomatique ne respecte pas les proportions naturelles, la globalité des besoins de l’organisme.

 

Actuellement, il n’y a pas unanimité des scientifiques quant à la supériorité de telles proportions par rapport à d’autres en ce qui concerne l’EPA et le DHA. D’après certains chercheurs, le rapport optimum serait une concentration d’EPA à peu près 7 fois supérieure à celle de DHA, alors que le rapport dans les proportions naturelles est de 18% d’EPA et de 12% de DHA. L’excès d’EPA sur les DHA peut-il, à long terme, provoquer des « effets secondaires » tels que des hémorragies dues à l’effet anti-agrégant plaquettaire de l’EPA ?

 

Il est à noter que, parfois, les producteurs d’huile rajoutent des conservateurs chimiques de type BHA ou BHT. Ce procédé empêche l’oxydation rapide des chaînes lipidiques, ralentit le processus de dégradation et permet d’éviter une altération du produit.

 

Toutefois, cette méthode de conservation n’est pas souhaitable en raison de l’usage de produits chimiques nocifs qu’elle implique. D’autres utilisent des antioxydants un peu plus coûteux, comme la vitamine E d’origine naturelle.

Fin du Nota.