Règle de base : ne combattez pas la maladie. La maladie aiguë se résout sans traitement dans la très grande majorité des cas. Dans le cas contraire, demandez conseil à un praticien de santé expérimenté.

La maladie aiguë, comme ne cessait de le préciser l'hygiéniste André Passebecq, est un processus vital d'élimination et de régénération. Il n'y a pas lieu de la traiter. Il faut seulement lui permettre de suivre son cours naturel.

Une maladie aiguë est une action naturelle plus ou moins violente engagée contre des impuretés ou des agressions. Elle est habituellement brutale dans son apparition, mais sa durée est réduite. Il y a douleur, fièvre, perte d'appétit, impression d'abattement, etc. Sauf dans les troubles légers, le patient cesse spontanément ses activités.

Selon André Passebecq : " la maladie aiguë est une sage mesure dictée par la nature, dans le but de conserver l'énergie nerveuse. Il ne faut pas croire que le patient ait perdu son potentiel vital, alors que quelques minutes ou quelques heures avant, il avait effectué peut-être un dur travail, nécessitant force et énergie. L'énergie dépensée habituellement dans des activités extérieures (digestion, exercice physique, travail intellectuel, sexualité, etc.) est canalisée maintenant vers d'autres buts et utilisée dans l'effort d'élimination des toxines et des toxiques ainsi que la neutralisation des agresseurs. Si cela n'était pas le cas, où un organisme très énervé trouverait-il l'énergie suffisante pour accomplir ce travail ?

La loi de compensation reçoit encore ici une application particulièrement probante.

Afin de rendre le travail d'élimination et de défense efficient, l'effort général de l'organisme doit être consacré à l'accomplissement des processus vitaux. Pour cette raison, l'énergie ne doit pas être inconsidérément dispersée dans des activités secondaires, au moins temporairement. Le pouvoir digestif est affaibli ou suspendu momentanément. Les sucs digestifs ne sont plus sécrétés, ou le sont très peu, et leur qualité est amoindrie. La faim disparaît bien que l'appétit, factice puisse encore se manifester. Le patient éprouve le besoin de se reposer et d'être seul."

La règle d'or : le repos.

Le repos s'exprimera dans ces différents aspects :

1 - le repos physique ( La lumière trop intense gêne le repos. La chambre du malade doit être bien claire et aéré, mais pas trop éclairée. L'habitude de laisser de la lumière la nuit dans les chambres de malades n'est pas recommandable, sauf pour des raisons psychologiques éventuelles. Ne permettez pas au fumer d'y fumer. Le patient lui-même devrait d'ailleurs s'abstenir à tout jamais de cette funeste toxicomanie)

2 - le repos mental (Eviter de fatiguer " le patient " par des conversations, des lectures ou des auditions musicales ou autres si il est très fatigué.)

3 - le repos sensoriel (Eviter autant que possible la radio, la télévision et surtout les programmes « déprimant », les longues discussions au téléphone, internet, jeu vidéo, etc.)

4 - le repos physiologique Ce repos est déjà assuré en partie par le repos physique et mental et surtout par la suppression de la nourriture. En phase aiguë il ne faut surtout pas s'alimenter surtout si on a de la fièvre. Ainsi, l'énergie vitale sera monopolisée sur l'effort d'élimination, de désintoxication par le foie, les reins, la peau, les seins (chez la femme), les organes génitaux, les poumons et les organes respiratoires. Les émissions catarrhales deviennent actives.

Attention. Les aliments pris pendant les troubles aigus ne nourrissent aucunement. Plus le patient s'alimente pendant cette période, plus il s'intoxique car la digestion est faible et moins il se sent bien. Le fait de ne pas manger pendant quelques jours ne met aucunement l'organisme en danger.

Toute nourriture doit donc être exclue, tant que les troubles aiguës n'ont pas disparu (fièvre, inflammation, ou autres troubles). S'alimenter en période de fièvre favorise l'augmentation des troubles et des douleurs.)

Le patient peut boire de l'eau suivant son désir surtout s'il a beaucoup transpiré. Cependant, il ne faut pas le forcer à prendre de grandes quantités d'eau en espérant que cela va favoriser les éliminations. L'eau sera la moins minéralisée possible (Mont-roucous par exemple) ou de l'eau du robinet mais au préalable filtré (par un appareil de filtration à faire poser dans la cuisine par exemple) On évitera les fruits acides en période de crise aigues chez tout le monde, (oranges, pommes, poire, etc.) et particulièrement chez les personnes acides déminéralisé, les catarrheux, les sous-vitaux, etc.

Le sommeil est la meilleure des formes de repos. Pendant le sommeil, tous les processus de réparation et de récupération atteignent leur maximum d'efficience. Laisser reposer le patient en paix, ne pas l'éveiller, sauf bien entendu pour les soins de propreté indispensables.

Ce sommeil ne doit pas être confondu avec la stupeur, la prestation consécutive à l'administration de narcotiques ou de « médicaments-drogues » divers et variées.

Le patient doit rester au chaud en particulier les pieds. Cependant pas de chaleur excessive, pas de bouillotes brûlantes ni de couvertures trop abondantes qui gêneraient le repos et occasionneraient des dépenses inutiles d'énergie de défense. Une bouillote chaude aux pieds et une aux reins sont généralement suffisantes par temps froid."

Fin de la régle d'or : le repos.

La douleur.

André Passebecq précise à propos de la douleur : " pour éviter autant que possible l'usage de médicament, l'on peut recourir à d'autres moyens tels que l'hypnose, l'autohypnose, la sophrologie, l'acupuncture, l'hydrothérapie, etc."

A propos de l'usage de l'eau Trall déclare : " Vous pouvez effectivement utiliser l'eau. L'eau réussit souvent à réduire cette douleur dont les médicaments n'avaient pu venir à bout. L'inflammation, l'obstruction, l'engorgement, la distension, occasionnent des douleurs sur lesquelles des doses légères ou même mortelles d'opium n'ont aucun effet, tandis que des applications d'eau peuvent faire merveille ".

Commentaire d’Éric Darche.

L'usage d'anti-douleur ou de sédatif comme ceux utilisés en dentisterie surtout pour les personnes très sensibles à la douleur peut tout à fait se comprendre et être admis, sans quoi l'intervention ne pourrait avoir lieu. L'élimination des "toxiques" générés par ces médicaments sera facilitée par une alimentation légère et par des jus de légumes verts riche en chlorophylle qui contribuent à "détoxifier" l'organisme et particulièrement le foie.

De plus certaines molécules contenues dans les légumes verts comme le chou par exemple, sont riche en sulforaphane, et présentent des actions intéressantes. Le sulforaphane, principe actif du brocoli, a démontré son activité antioxydante, son activité anti-inflammatoire et son activité protectrice au niveau cellulaire.

Fin du commentaire d'Eric Darche.

Fin du Nota.

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