NOTA.  32                                                                                                                                  

Selon le professeur Lautié, les graisses animales sont beaucoup plus riches en acides saturés et plus pauvres en acide linoléique que les huiles végétales. D'où leur valeur diététique moins élevée. D'autre part, elles ont tendance à concentrer davantage de toxines. En outre, elles peuvent contenir des quantités notables de cholestérol. Évidemment, les graisses animales hydrogénées sont à rejeter, comme les graisses végétales hydrogénées.

 

Les graisses animales, toujours déficientes en acides gras essentiels, produisent vite et particulièrement chez les personnes à l'appareil digestif paresseux, ou qui vivent en sédentaires, des digestions lentes, acidifiantes qui alourdissent le corps et l'esprit. Les charcuteries leur doivent une assimilation pénible qui use les laboratoires entériques.

 

Selon le Docteur Jean Paul Curtay, si nous mangeons beaucoup de beurre, de fromage, de viande, de charcuterie, de fritures, de produits industriels ; ces acides gras saturés, rigides, se retrouvent dans les membranes des globules rouges qui ont alors beaucoup de mal à se faufiler dans les tout petits capillaires ou vaisseaux sanguins et se retrouvent freinés dans les organes qu’ils doivent approvisionner. Ce phénomène est amplifié si nos vaisseaux sont resserrés par le stress, le froid, ou rétrécis par l’athérome.

 

Ce qui aiderait les globules rouges à mieux passer dans les capillaires pour y délivrer l’oxygène afin que nous puissions brûler les colories, c’est que nous consommions moins de graisse « rigides » et davantage de graisses plus souples mais sans excès non plus.  C’est-à-dire, les plus « désaturées » tels que les acides gras Oméga 3 de l’huile de noix ou de colza, ou de poissons gras. Les acides gras oméga 3, permettent d’assouplir, de fluidifier les membranes des globules rouges et de toutes les autres cellules de l’organisme.

 

N’oublions pas que les acides gras saturés sont moins oxydables que les acides gras mono et polyinsaturés. Ce sont ces derniers qui seront oxydés en préférence dans les mitochondries comme source d’énergie. Les acides gras saturés en excès vont s’accumuler dans les tissus adipeux sous forme de graisse, ou encore leur concentration peut augmenter dans le sang. Les acides gras saturés sont plus difficilement oxydables ou « brûlés » au niveau de la mitochondrie, centrale énergétique de la cellule, que les acides gras poly-insaturés.

 

Les graisses industrielles telles que les margarines, prétendent imiter à bon marché les beurres. Ce sont des complexes gras dont la composition varie d'un fabricant à l'autre. Dans certains cas, les graisses industrielles peuvent contenir des graisses d'abattoir, du saindoux et jusqu'à 20 % d'huiles hydrogénées, c'est-à-dire saturé en hydrogène.

 

Pour hydrogéner une huile, on " bombarde" les matières grasses d’hydrogène.

 

Résultats : ces acides gras ou matières grasses, vont contenir plus d’acides gras saturés qui permettent une meilleure tenue quand on les chauffe. Cependant pendant cette opération chimique on produit des acides gras trans qui vont aussi s’ajouter à la nouvelle composition du produit hydrogéné.

 

Ce sont ces acides gras trans qui posent un problème.

 

De nombreuses études ont démontré qu'ils sont rapidement dangereux pour la santé, notamment sur l'équilibre du cholestérol : ils augmentent le cholestérol LDL et diminuent le HDL.

 

Comme on l'a déjà vue à plusieurs reprises, les acides gras trans, favorisent les processus inflammatoires, le risque cardio vasculaire, l'obésité abdominale, la résistance à l'insuline, l'augmentation du risque de cancer, etc. Les acides gras trans sont plus nocives pour l’organisme, que les acides gras saturés d’origine animale.

 

C'est très volontairement que certaines informations sont proposées à plusieurs reprises dans ce cours, en raison de leur importance fondamentale pour le naturopathe-hygiéniste. En effet très souvent il s'agit d'informations ayant un lien direct ou indirect, avec la genèse de graves troubles de santé.                                                                                                                                     

Fin du Nota.

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