NOTA 33

Une récente étude démontre que chez la souris, une alimentation enrichie en huile de coco, permet de réduire de 90 % la population de Candida Albicans. Reste à vérifier que les résultats sont similaires chez l’homme. Cela étant dit, ne pas oublier d’avoir une approche globale de cette maladie et non purement symptomatique. Certains nutritionnistes critiquent l’huile de coco en raison de sa forte teneur en acide gras saturés, censés être à l’origine d’augmentation du cholestérol LDL, de l’obstruction des vaisseaux et de maladies cardiaques.

 

Une étude scientifique récente parue dans « Plos One » suggère l’idée qu’il n’y a pas de corrélation entre la consommation de produits contenant des acides gras saturés et les maladies cardiaques.

 

Par contre il y a un lien entre des niveaux élevés en acide gras saturés dans le sang (niveau plasmatique) et un risque accru de diabète de type 2 non insulinodépendant et de maladie cardiaque. Le taux élevé d’acides gras saturés dans le sang a souvent comme origine une consommation excessive de glucides - la notion d’excès étant très individuelle -.

 

Jeff Volek, auteur de l’étude, déclare :

 

- « Ce sont les glucides qui font monter le niveau de graisses saturées dans le sang et non les graisses alimentaires. »

 

- « Les études de populations n’ont montré aucune association entre la consommation de graisses saturées alimentaires et les maladies cardiaques, pourtant les directives diététiques continuent de préconiser la restriction de graisses saturées. »

 

- « Par contre, il existe une association entre graisses saturées dans le sang et maladie cardiaque. Il faut alors se demander pourquoi certains stockent des graisses saturées ».

 

Un autre chercheur précis :

 

« Réduire les glucides dans l’alimentation et ajouter des matières grasses de manière appropriée assure que le corps va brûler rapidement les graisses saturées et qu’elles ne seront pas stockées. Dans un régime très faible en glucides, le corps brûle préférentiellement les graisses saturées »

 

Le site lanutrition.fr dirigé par le journaliste scientifique Thierry Souccar, précise que cette étude - dont il est question dans ce Nota -, est intéressante et rejoint certaines recommandations proposées par le site lui-même, même si cette enquête n’est pas des plus impartiales en termes d’intérêts et qu’elle contient quelques erreurs et défauts.

 

Le site lanutrition.fr conclut ainsi : « Finalement, il est clair que les graisses saturées ne sont pas les « tueuses » décrites par les médecins pendant des décennies, et que le « tout glucide » préconisé par le PNNS est probablement une erreur chez des sédentaires.

 

Peut-on pour autant se laisser aller à surconsommer des graisses saturées ? Probablement pas.

 

Le régime préconisé par lanutrition.fr conduit à 10 à 12 % des calories sous forme de « graisses saturées ». L’étude exposée plus haut est en corrélation avec l’expérience des faits.

 

En effet le naturopathe Robert Masson déclare qu’il a rencontré des « patients-clients » végétariens qui ne consommaient aucune source d’aliment riche en acide gras saturés (viande, volaille, charcuterie) et qui pourtant avaient un gérontoxon visible sur l’iris des yeux ainsi qu’un taux de cholestérol très élevé.

 

Le gérontoxon est un anneau de couleur gris blanchâtre à la périphérie de la cornée. En iridologie cela s’interprète comme un signe de vieillissement cardio-vasculaire. Selon Robert Masson, cela s’explique par des grignotages incessants d’aliments glucidiques que ces personnes pratiquaient, en réponse à une faim incessante résultante de diverses carences nutritionnelles, générées par leur régime alimentaire.

Fin du Nota.

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