NOTA. 34 cours 4 

L’acétylcholine est un neuromédiateur ≪ multifonctions ≫ ou polyvalent.

Il joue un rôle essentiel dans le processus de mémorisation immédiate (stockage et rappel des éléments mémorisés), dans la concentration, l’apprentissage, l’attention et la compréhension du langage. Elle est également indispensable à la coordination musculaire, au contrôle des mouvements, y compris à la régulation du pouls, ainsi qu’à une multitude de fonctions physiologiques.

 

L’acétylcholine assure la régulation du traitement des données sensorielles et permet d’avoir accès aux informations stockées ou mémorisées. La mémoire implique une circulation d’ondes et de particules.

 

Dès qu’il se produit un ralentissement dans la propagation d’une onde cérébrale, les neurotransmetteurs ou particules cessent de circuler de neurones en neurones. Un ralentissement de la vitesse de propagation de l’influx nerveux de 10 à 20 millisecondes suffit à réduire considérablement les performances des fonctions du cerveau.

 

L’acétylcholine a deux fonctions importantes : la vitesse de propagation de l’influx nerveux et la bonne hydratation du cerveau. Le manque d’eau nuit au bon traitement des données.

 

Les régions du cerveau, qui offrent la plus forte densité de neurones utilisant l’acétylcholine, sont celles qui dégénèrent dans la maladie d’Alzheimer. Même chez une personne en bonne santé, on sait qu’avec l’âge, l’organisme fabrique moins d’acétylcholines.

 

Cette déperdition est à l'origine des troubles de la mémoire, de problèmes de concentration, d’oublis, de difficultés d’apprentissage.

 

Pour résumer, l’acétylcholine commande la capacite du cerveau à retenir les informations, à les stocker et à les retrouver au moment nécessaire. Lorsque le système qui utilise l’acétylcholine est perturbé, apparaissent des problèmes de mémoire, voire, dans les cas extrêmes, des formes de démence sénile.

 

 

Récapitulation des symptômes engendrés par une carence en acétylcholine selon le neurobiologiste Éric Braverman :

 

Problèmes physiques : agitation, arthrose, besoin de manger des aliments gras favorisant le grignotage intempestif, diabète, diminution des capacités sexuelles, envie excessive ou fréquente d’uriner, glaucome, hypo éveil (diminution de l’éveil), incapacité à reconnaitre un objet, maladie d’Alzheimer, ostéoporose, toux sèche, troubles de l’élocution, anxiété, autisme, bouche sèche, difficulté a uriner, dyslexie, envie fréquente d’aller à la selle, hypercholestérolémie, incapacité à exécuter un ordre moteur, lenteur des mouvements, muscles rigides ou flasques, sclérose en plaque, troubles de la lecture et de l’écriture, troubles oculaires.

 

Ainsi que :

 

Problèmes de personnalité : attitude calculatrice, modification de la personnalité et de l’expression orale, troubles de l’humeur, comportement hystérique, psychose maniaco-dépressive, tendance à la violation des lois.

 

Ainsi que :

 

Problèmes de mémoire : difficultés d’apprentissage, troubles de la mémoire, pertes de mémoire à court terme, visuelle et verbale, trous de mémoire.

 

Ainsi que :

 

Difficultés à concentrer son attention : altération du jugement et de l’aptitude à l’abstraction, diminution de la compréhension, problèmes d’attention, difficulté à se concentrer, diminution de la créativité.

 

L’acétylcholine est le seul neuromédiateur (ou neurotransmetteur) majeur à ne pas être fabriqué à partir d’un acide aminé.

 

Les précurseurs de l'acétylcholine.

Elle est synthétisée à partir de :

 

-  la choline ou vitamine B7, présente dans le cabillaud ou la morue, le saumon sauvage, les œufs, les betteraves, les artichauts, les brocolis, les choux de Bruxelles, les pignons de pin, amandes, noix de macadamia, etc.

Ce neuromédiateur a aussi comme précurseur la vitamine B5, qui est présente dans le poisson, le jaune d’œuf, les céréales intégrales ou entières, le germe de blé, les carottes, les tomates, les choux, les oignons, les bananes, les noix, les noisettes, etc.

 

Précurseurs de l’acétylcholine (suite)

 

- La sérine (via la phosphatidylsérine) : elle est présente dans la phosphatidylsérine de la famille des phospholipides que l'on trouve dans les œufs.

 

- L’acétyl-L-carnitine : il favorise la production d’acétylcholine dans le cerveau. Il est présent principalement dans les produits laitiers. Le lait maternel et le colostrum en sont très riches.

 

- Le manganèse : il est nécessaire à la synthèse d’acetyl-L-carnitine. Il est présent dans le poisson, les huitres, les œufs, les asperges, les endives, les artichauts, les betteraves, les épinards, les tomates, les choux verts, les légumineuses, l’arachide, les olives vertes, l’ail, le persil, le cresson, la laitue, le pain complet, les châtaignes, les amandes, les noix, les noisettes, les noix de coco, les framboises, les myrtilles, les ananas, les bananes, les pêches, les abricots, les dattes, les figues sèches, les raisins secs, les pruneaux, etc.

 

Les nutriments suivants favorisent la synthèse d’acétylcholine et contribuent ainsi à accélérer la vitesse de propagation de l’influx nerveux.

 

- L’huperzine A : elle préserve la choline ou vitamine B7.

 

- L’acide lipoïque (forme biologique active de l’acide alpha-lipoïque)

L'acide lipoïque est présent dans les tissus végétaux des fruits et légumes.

 

Attention.  En règle générale, les compléments alimentaires sont à consommer une demi-heure avant les repas pour faciliter leur assimilation.                                                                                                                          

 

Comportements favorisant la production d'acétylcholine selon le neurobiologiste Eric Braverman.

 

Les sports d’endurance, comme la course à pied et la natation, favorisent, entre autres, la synthèse de l’acétylcholine. Selon différentes études, le fait de pratiquer tous les deux jours une heure d’exercice physique d’endurance (jogging, marche rapide, vélo, aérobic, etc.) augmente le débit cardiaque et permet de rééquilibrer l’acétylcholine.

 

Certains facteurs ont un effet négatif sur l’acétylcholine. Pour s’en protéger, il est préférable de vivre loin des lignes à haute tension, d’éviter l’utilisation des fours à micro-ondes ou de s’exposer à leur radiation.

 

Préférez les ampoules incandescentes ou à spectre naturel, aux ampoules fluorescentes, utilisez de préférence votre téléphone avec l’option mains libres pour éviter d’avoir à le coller contre votre oreille.

 

Il faut savoir aussi que la production d’acétylcholine est perturbée par l’aluminium. Mais aussi que les personnes qui pratiquent très régulièrement des sports hyper stressants comme le parachutisme ou le saut à l’élastique, peuvent empêcher leur organisme de produire de l’acétylcholine, de la même manière que celles qui prennent du LSD.

 

Essayez de vivre dans un environnement plaisant, accueillant, avec une ambiance douce et harmonieuse. N’hésitez pas à faire rentrer la lumière du jour, à fleurir votre maison ou votre appartement.

 

Écoutez de préférence des musiques douces et non dissonantes. Si vous le souhaitez, vous pouvez également diffuser chez vous des huiles essentielles non agressives, comme la lavande qui contribue à régulariser le système nerveux et possède des effets bénéfiques sur le système respiratoire.

 

Tout ceci contribue à rééquilibrer la production d’acétylcholine.

 

Les personnes de « type » acétylcholine sont caractérisées par leur créativité.

 

Comportements favorisant la production d’acétylcholine selon le neurobiologiste Eric Braverman (suite) :

 

Ces comportements favorisent l’extraversion qui permet de gagner en puissance et en énergie.

 

- Consacrez du temps aux autres : faites du bénévolat, ouvrez-vous aux autres.

 

- Exprimez-vous sans crainte et librement et, si l’occasion se présente, n’hésitez pas à parler de vous, de ce que vous ressentez, de ce que vous pensez.

 

- Ne faites qu’une seule chose à la fois. Concentrez-vous dans votre travail.

 

- Exécutez vos tâches tranquillement et sans vous disperser.

 

- Lors de la prise d’une décision, soyez rationnel, logique.

 

- Raisonnez en termes de causes et d’effets. Tenez-vous-en seulement aux faits et, une fois votre décision prise, ne vous laissez pas influencer.

 

- Consacrez du temps à une personne proche, laissez-là s’exprimer en toute tranquillité, n’intervenez qu’après, pour faire entendre votre avis et seulement si cela s’avère nécessaire.

 

- Devenez plus créatif, plus conscient des choses en général.

 

- Développer son univers intérieur et extérieur favorise la production d’acétylcholine.

 

- Essayez d’analyser le lien qui existe entre votre psychologie ou votre personnalité et la manière dont vous avez agencé et meublé votre maison.

 

- Lorsque vous entrez dans une pièce, observez-la quelques instants, puis fermez les yeux en essayant d’identifier de mémoire cinq petits objets qui s’y trouvent.

Ouvrez les yeux et regardez-les. Puis refaites le même exercice, mais cette fois avec cinq gros objets.

 

- Faites des choses inhabituelles. Vous pouvez vous mettre à faire un nouveau sport, à écouter de nouvelles musiques, à exercer de nouvelles activités comme la peinture, à composer des poèmes, à découvrir des lieux nouveaux sans rien avoir prévu ou planifié à l’avance.

 

Surprenez-vous vous-même !

 

Phrases renforçant la production d’acétylcholine selon le neurobiologiste Éric Braverman :

 

- J’accepte que nul ne soit parfait, et j’apprends ainsi la souplesse ;

 

- Je reste concentré dans toutes mes activités, qu’elles m’intéressent ou non ;

 

- Je crois en la parole des autres et je leur fais confiance.

 

- Comportements favorisant la diminution de la production d’acétylcholine selon le neurobiologiste Eric Braverman :

 

- Avant de prendre une décision, passez en revue toutes les options avec leurs avantages et leurs inconvénients et faites-en une liste. Puis, analysez de nouveau cette liste en ne retenant que les solutions basées sur des faits concrets et non des suppositions aléatoires.

 

L’acétylcholine en excès peut amener les individus à se replier sur eux-mêmes, et même à devenir masochistes ou paranoïaques.

 

L’acétylcholine en déficit peut amener les individus à perdre leur enthousiasme, à se désintéresser de la vie. Elle favorise la rupture des liens avec le monde extérieur et fait souvent apparaitre des comportements quelque peu étranges. Les individus évitent de se mélanger aux autres, et la solitude n’est pas un problème pour eux. Un stress même léger, risque de les rendre dangereux, pour eux-mêmes et pour les autres.

 

L’acétylcholine équilibrée rend les individus travailleurs, minutieux, dévoués et exigeants envers eux-mêmes. Elle développe la confiance en soi.

 

Pour recharger ses batteries, il est souhaitable d’interrompre chaque jour l’activité des fonctions mentales durant au moins une demi-heure. On peut méditer, marcher, écouter de la musique, etc.

 

Ceci permet au cerveau de se reposer et de se régénérer tout en restant à l’état de veille.

 

Éric Braverman propose cette méditation visuelle :

 

≪ Regardez une photo, un dessin, une image ou un paysage qui vous inspire. Les couleurs, la profondeur du champ et la signification sont importantes dans le choix du support. Ce peut être la photo d’un être cher, une carte postale représentant un paysage ou une scène paisible ou encore une œuvre d’art qui vous parle.                                                                                                                               

 

S’il s’agit d’un objet religieux, cela vous aidera peut-être à établir une connexion spirituelle. Dans tous les cas, regardez ce support quelques minutes, puis fermez les yeux et essayez de le visualiser mentalement.

 

En quoi cette image est-elle importante pour vous ?

 

Lorsque vous sentirez que vous la comprenez pleinement, rouvrez les yeux et voyez si votre représentation mentale correspond à l’image réelle ≫.                                                                                    

Fin du Nota.