NOTA-40
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Les pertes de poids subies par la rate et le foie, sont surtout hydrique, avec très peu de matériaux solides. Les pertes subies par le sang, ne sont pas sérieuses tant que l'estomac garde son intégrité. Si le repos et le sommeil sont assurés pendant le jeûne, le système nerveux ne semble pas être affecté par le jeûne prolongé. Pendant le jeûne, l'organisme vit sur les réserves qu'il avait constituées : la famine commence lorsque les réserves sont épuisées et que la destruction des tissus vitaux survient.
La nature préserve les organes les plus vitaux. Ainsi, les graisses disparaissent les premières, et ensuite les autres tissus dans l'ordre inverse de leur importance et de leur utilité dans la vie organique. Pendant le jeûne, les tissus altérés sont détruits et absorbés rapidement par autolyse. Le jeûne permet ainsi l'absorption des exsudats, des dépôts, des kystes, des fibromes, etc. ; résultat qui ne peut souvent être obtenue autrement, si ce n'est par la chirurgie... !
André Passebecq précise :
" Au cours du jeûne, des tumeurs cancéreuses peuvent se réduire. Des cellules cancéreuses peuvent aussi redevenir normales. Pourquoi dans ces conditions ne pas laisser le patient jeûner ? Des milliers de personnes en mauvaise santé ont jeûné pendant des périodes variants de 3 à 90 jours avec le plus grand bénéfice. Des milliers de cas prétendus incurables se sont rétablis grâce à lui.
Le jeûne thérapeutique présente extrêmement peu de risques s'il est correctement conduit sous la surveillance d'un médecin en France et s'il est précédé par une période progressive de réduction alimentaire.
Il est recommandable dans les troubles aigus comme dans les maladies chroniques, dans certaines formes de cancer et de tuberculose ainsi que dans le rhume et la fièvre. Il ne faut pas s'attendre à la résurrection des morts ou la repousse des membres des organes détruits, mais on peut en espérer beaucoup dans bien des circonstances où les traitements habituels ont échoué.
Le jeûne ne remplace pas un mode de vie sain ; ce n'est pas un palliatif. Il ne permet pas de se départir des règles de modération et d'auto-contrôle. C'est seulement une mesure d'exception qui doit être considérée et utilisée en tant que telle. "
Fin du Nota.