Les lichens ou champignons lichénisés sont des organismes composés résultant d’une symbiose entre au moins un champignon hétérotrophe appelé mycobionte, représentant 90 % de l’ensemble, et des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle (algue verte ou cyanobactérie autotrophe pour le carbone) nommées « photobiontes ». Cette symbiose résulte d’une association (appelée lichénification ou lichénisation) entre le photobionte et un ou plus généralement deux champignons. Le thalle du lichen se développe lentement à la surface de supports variés, y compris dans des milieux souvent hostiles (exposition à la sécheresse, à de fortes températures, etc.). Ils sont classés dans le phylum des Fungi. (Source Wikipédia)

Le lichen est une bonne source de Vitamine D3.

Complément alimentaire à base de lichens ; « l’huile Ultra Vegan D3 » est riche en vitamine D3 issue du lichen boréal. Elle est potentialisée par la présence associée de sitostérols d’huile d’avocat qui augmentent l’efficacité de la vitamine D3 notamment sur les macrophages du système immunitaire.

Fin du Nota.

A part quelques informations scientifiques, ce Nota reste très accessible. Sa lecture permet de prendre conscience des graves erreurs que l’on peut commettre à son insu concernant la vitamine D, si importante pour l’organisme.

Informations proposées par Claude Lagarde, docteur en pharmacie et biologiste.

- « Transporté dans le sang via la DBP (Vitamin D Binding Protein), la vitamine D (D2 ou D3) sous l’action d’hydroxylases, est transformée au niveau hépatique en 25 (OH) D (à demi-vie de 3 semaines, représentant le statut vitaminique d’un individu) puis au niveau rénal en 1,25 (OH) 2D ou calcitriol, forme active -(à demi-vie courte 4 heures) véritable hormone stéroïde.

Celle-ci passe dans le sang, va se lier à son récepteur VDR dans le cytosol des cellules cibles - plus de 36 répertoriées à ce jour - La régulation de ce système se fait par le contrôle de la concentration de l’hormone 1,25 (OH) 2D. »

Commentaire :

Lorsque l’on sait que quasiment toutes (pour ne pas dire toutes... !) les maladies chroniques, neurodégénératives et auto-immunes sont favorisées par un emballement des processus inflammatoires, l’importance d’un taux suffisant en vitamine D prend toute son importance.

Une crème solaire d’indice de protection 15, absorbe 99 % des UVB et diminue de 99 % la synthèse de pré-vitamine D3 dans la peau.

À 70 ans la quantité de 7-déshydrocholestérol (pré-vitamine D3) cutanée n’est plus que de 25 % par rapport au jeune adulte. La vitamine D liposoluble est stockée dans les cellules adipeuses. Aussi l’obésité est associée avec un déficit en cette vitamine. Fin du commentaire.

Autres informations importantes

On estime que l’exposition au soleil peut procurer de 80 % à 90 % de la vitamine D requise. Une simple exposition (sans écran solaire) des mains, des avant-bras et du visage pendant 10 à 15 minutes (à la latitude de Toronto) entre 11 h et 14 h, à raison de 2 ou 3 fois par semaine, suffirait à assurer un apport adéquat à un adulte en bonne santé, d’avril à octobre environ.

Ceci est une moyenne : la durée d’exposition nécessaire pour obtenir suffisamment de vitamine D dépend aussi du type de peau, de l’intensité des rayons (index UVB), et du taux basal de vitamine D dans le sang.

Par exemple, les personnes à la peau foncée, celles qui s’exposent avant 11 h ou après 14 h, celles qui utilisent systématiquement de la crème solaire et celles qui habitent sous des latitudes plus nordiques doivent s’exposer plus longtemps, ou plus souvent, pour obtenir un apport adéquat en vitamine D.

Les personnes à la peau foncée doivent s’exposer de 3 à 5 fois plus longtemps que les autres. Étant donné que l’exposition prolongée aux rayons solaires peut entraîner le cancer de la peau, les experts recommandent l’emploi d’écrans solaires avec un indice de protection solaire d’au moins 15 dès que l’on s’expose durant plus de 15 minutes. Source « Passeportsanté.net »

Paradoxe

Le fait de suivre trop scrupuleusement les conseils relatifs au cancer de la peau en évitant complètement le soleil ou en utilisant systématiquement de la crème solaire contribue à une carence en vitamine D dans la population. Et paradoxalement la carence en vitamine D, peut contribuer à l’apparition de certains cancers, car comme on l’a vu plus haut la vitamine D, lorsqu’elle est présente en quantité suffisante dans le sang, contribue à moins de cancers. Source « Passeportsanté.net »

Autres informations importantes (suite)

Au-dessous de 65 ans, pour améliorer son statut en vitamine D, on peut s’exposer au soleil aux beaux jours jusqu’à une dose érythémale minimale (MED) qui donne une légère coloration rosée à la peau 24 heures après l’exposition et apporte de 10 000 à 25 000 Unité Internationale par jour de vitamine D. Mais les réserves faites en été sont généralement épuisées entre septembre et octobre et sous la plupart des latitudes, il n’y a aucune production de vitamine D en hiver.

De nombreux experts sur la base d’insuffisance généralisée en cette vitamine recommandent en absence d’exposition solaire adéquate la prise de 800 à 1000 UI/jour pour les enfants et les adultes de tout âge. Des doses plus élevées peuvent être requises en cas de malabsorption, obésité et autres causes qui conduisent à la destruction de la vitamine D (Holick, 2008). Les experts de « l’endocrine society » recommandent de 1500 à 2000 UI/ jour pour les adultes, 600 à 1000 UI pour les enfants et adolescents entre 1 et 18 ans.

L’Académie Nationale de Médecine estime elle aussi que les recommandations officielles actuelles (200 à 400 UI/jour) sont insuffisantes et s’aligne sur les données des experts, sauf pour les plus de 50 ans où elle préconise de 1000 à 1500 UI/jour c’est-à-dire de 50 à 70 ans.

Et plus de 1500 UI/ jour au-dessus de 70 ans. Cette supplémentation doit se faire uniquement par voie orale. Il est conseillé de ne pas avoir recours aux cabines de bronzage. (Salle, 2012).
Source Anne Gailhard -biologiste ; Particia Balard - Docteur en Science.

Suite des informations pouvant favoriser la carence en vitamine D.

  • Certains troubles d’absorption intestinale, de même que certaines maladies, comme la mucoviscidose (fibrose kystique) ou la maladie cœliaque, peuvent entraîner un déficit en vitamine D.
  • Il semble que la capacité de l’organisme à absorber ou à synthétiser la vitamine D diminue avec l’âge.
  • Selon les récentes recommandations de l’Endocrine Society, les personnes souffrant d’obésité ont des besoins accrus en vitamine D, car la graisse corporelle séquestre une partie de la vitamine D,

Source : « Passeportsanté.net »

Recommandations.

Source GEMV (Groupe d’étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal)

http://www.gemvi.org/congres-session-56.php

« Il est légitime de se poser la question d’un éventuel surdosage. La vitamine D est en effet potentiellement toxique. Un excès de vitamine D a pour conséquence une augmentation de l’absorption intestinale du calcium. La tendance hypercalcémique qui en résulte freine la sécrétion de la parathormone, aussi appelée hormone parathyroïdienne (PTH) ce qui augmentera la calciurie avec des risques rénaux potentiels (lithiase, néphrocalcinose).


L’étape suivante sera caractérisée
par une hypercalcémie, parfois très sévère, surtout si la fonction rénale est altérée. Cette situation est néanmoins rare. Les différentes revues de la littérature concernant les cas d’intoxications à la vitamine D, n’ont jamais montré de signes d’intoxication pour des concentrations de 25OHD < 150 ng/mL.

Plusieurs études ont par ailleurs démontré que des doses journalières de vitamine D largement supérieures aux ANC (plus de 4000 UI/J) sont sans conséquence sur la calciurie ou la calcémie Cependant, une étude récemment publiée a montré un risque plus important de chutes, surtout au premier trimestre, chez des patientes âgées ayant reçu une dose massive (500.000 UI en une prise) de vitamine D, par rapport au placebo.

Les valeurs de référence de la 25OHD doivent donc définir le statut vitaminique D optimal.


Dans nos laboratoires, nous les appelons
valeurs « souhaitables ». Elles sont de 30 à 80 ng/mL (soit 75 à 200 nmol/L). La limite supérieure a été choisie arbitrairement pour être suffisamment éloignée de la zone de toxicité potentielle. Étant attentif à la littérature scientifique (abondante), nous n’excluons pas que ces valeurs souhaitables puissent « évoluer » en fonction des données publiées.

Par ailleurs, nous n’indiquons (surtout) pas sur nos feuilles de résultats, les valeurs retrouvées dans une population apparemment en bonne santé car cela peut être très perturbant pour le clinicien prescripteur. Une supplémentation en vitamine D peut se faire sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. Elle s’effectue en fonction des taux de départ observés chez le patient :

- Si la 25OHD est < 20 ng/mL, on partira d’une dose de charge de 100.000 IU et puis 25.000 UI par semaine ou 100.000 UI par mois pour arriver à une dose totale de 400.000 UI.

- Si les taux de départ sont < 30 ng/mL, la dose de charge reste la même, mais la dose totale sera de 200.000 UI.

Ensuite, les taux doivent être maintenus au-dessus de 30 ng/mL avec
des doses quotidiennes de 800 à 2000 UI/jour (ou équivalent mensuel). Le contrôle des taux peut raisonnablement s’envisager après 3 mois, avant la prise de la dose. Ensuite, un contrôle annuel afin de vérifier la bonne observance du patient peut s’envisager. »

Commentaire

Un soin particulier devra être apporté aux « compléments alimentaires » utilisés pour compenser la carence en vitamine D. En effet, certains adjuvants plus ou moins toxiques sont présents dans certains produits, donc à proscrire. Fin du commentaire.

Fin du Nota.

L’hémisphère nord ou hémisphère boréal est la moitié qui s’étend entre l’équateur et le pôle Nord d’une planète.

Fin du Nota.

À propos de la vitamine D et de l’exposition au soleil et crème « anti-solaire. »

D’après un article de juin 2014 présenté dans The Independent (Royaume-Uni), une étude majeure menée par des chercheurs de l’Institut Karolinska en Suède a révélé que les femmes qui évitent le bronzage pendant l’été ont un risque de mortalité deux fois plus élevé que celles qui bronzent chaque jour.

L’étude épidémiologique a suivi 30 000 femmes pendant plus de 20 ans a montré que le taux de mortalité doublait chez les femmes qui évitaient l’exposition au soleil par rapport au groupe le plus exposé. Les chercheurs ont conclu que le dogme conventionnel, qui conseille d’éviter le soleil à tout prix et le fait de mettre de la crème solaire pour minimiser l’exposition au soleil, pourrait faire plus de mal que de bien en réalité.

L’évitement total du soleil empêche le corps de produire de la vitamine D3 des rayons UVB du soleil, ce qui est de loin la meilleure forme de vitamine D. Ironiquement, la carence en vitamine D peut entraîner des formes agressives de cancer de la peau. Une étude révolutionnaire de 2011 publiée dans Cancer Prevention Research indique que des niveaux optimaux de vitamine D offrent une protection contre les coups de soleil et le cancer de la peau.

Selon différentes recherches scientifiques à propos des crèmes solaires, dont celles de l’association américaine Environnemental Working Group (EWG) (source alternative santé) on peut affirmer :

  • 1. Il n’existe pas de consensus scientifique pour dire que les produits solaires préviennent le cancer.
  • 2. Il existe des preuves que certaines crèmes solaires augmenteraient le risque de cancer de la peau mortel chez certaines personnes.
  • 3. Il existe des dizaines de produits de « haute protection » (dont l’indice est supérieur à 50) mais pas de preuve qu’ils soient meilleurs que les autres.
  • 4. Une trop grande protection peut être nocive, car elle réduit les niveaux de vitamine D dans l’organisme. Différentes études démontrent que bien des gens sont carencés en vitamine D.
  • 5. La vitamine A, ingrédient commun à la plupart des produits solaires, pourrait accélérer le développement du cancer.
  • 6. Plusieurs ingrédients des produits solaires, sous l’effet des radiations UV, génèrent des radicaux libres qui endommagent l’ADN de nos cellules, accélèrent le vieillissement et causent des cancers de la peau.
  • 7. De nombreux produits solaires contiennent des perturbateurs hormonaux dangereux pour la santé et des nanomatériaux encore plus dangereux.
  • 8. Les produits solaires, une fois dilués dans l’eau, contribuent à détruire l’écosystème marin.
  • 9. La réglementation française portant sur les produits solaires est peu exigeante et peu regardante sur la composition des produits.
  • 10. Les produits solaires procurent une fausse impression de protection : ils font oublier que l’ombre, des vêtements protecteurs et un temps d’exposition raisonnable sont les meilleures protections qui soient !

Bienfait du soleil :

  • Action antidépresseur par la stimulation de certains neuromédiateurs.
  • Contribue à favoriser les processus de guérison du corps.
  • Renforce les os.
  • Favorise la synthèse de vitamine D.

Selon l’Académie de Médecine, 80% des 18 à 74 ans, en France, présentent une insuffisance en vitamine D. Le déficit est modéré à sévère chez 42,5% de la population et sévère chez 5%.

Contrairement à la rumeur, il peut être favorable de s’exposer quelques minutes au soleil entre 11 h et 14 h afin de bénéficier d’une quantité maximale d’UVB si la chaleur n’est pas trop forte. Ceci dit il faut être prudent est vigilant est éviter à tout prix la brûlure et le coup de soleil. Ensuite on portera un chapeau et un tee-shirt si l’on doit s’exposer au soleil particulièrement à ce moment-là.

Selon une étude rapportée par « alternative santé » :

Un seul type de cancer de la peau a pu être associé au soleil. En effet, les campagnes de prévention contre le mélanome (le plus dangereux) ne disent pas que les conclusions des études portent sur le carcinome basocellulaire.

Aussi appelé « baso », c’est le seul cancer dont le lien avec le soleil a été véritablement prouvé et dont on a pu vérifier qu’il est aussi lié à un gène héréditaire. Ce carcinome ne dépasse pas le plan basal de l’épiderme et ne donne pas de métastase. Cette tumeur, bien que cancéreuse, peut donc être considérée comme bénigne car elle est guérissable, à condition bien entendu de l’enlever par chirurgie.

Des études plus récentes montrent que le soleil favoriserait la prévention des cancers en général. Plus précisément, elles ont démontré que les personnes qui ont un baso ont moins de risque que les autres de développer un autre cancer. Et dans la mesure où le baso est lié à une tendance accrue à s’exposer au soleil et que ceux qui ont un baso ont moins de cancers, on en conclut que le soleil prévient du cancer…

En revanche, on sait que les actions bénéfiques du soleil ne sont valables que pour de courtes périodes d’exposition et dans de bonnes conditions (les coups de soleil sont clairement préjudiciables). »

Ingrédients toxiques contenus entre autres, dans certaines crèmes solaires :

L’oxyde de zinc (ZnO) sous forme micronisée ou de nanoparticules : plus celui-ci est exposé à la lumière solaire, plus il génère la production de radicaux libres au niveau des cellules de la peau. Ce qui, à long terme, peut augmenter le risque de cancer de la peau, un comble !

4-MBC / 4-méthyl-benzilidencamphor) augmentait sensiblement le risque d’endométriose, une pathologie féminine fréquente pour laquelle on n’a pas vraiment de certitude dans l’origine.

Recette pour une crème solaire « faite maison »

Comment fabriquer soi-même une crème solaire de bonne qualité. Ceci dit ne s’exposer que très raisonnablement au soleil selon les conseils ci-dessus.

  • 13 g de cire d’abeille,
  • 30 g d’huile d’amande douce,
  • 20 g d’huile d’onagre,
  • 30 g d’eau de rose,
  • 3 g d’amidon,
  • 1 g de brou de noix,
  • 1 g de vitamine E
  • 1 g de sel

Mode d’emploi :

Faites fondre la cire avec les huiles et la vitamine E. En même temps, chauffez l’eau de rose avec un extrait fluide de brou de noix ou de propolis, le sel et l’amidon jusqu’à dissolution de l’amidon, puis incorporer cette solution dans la partie huileuse en agitant pendant la phase de refroidissement jusqu’à obtention d’une crème homogène. Fin du Nota.

La luminothérapie est un traitement proposé pour la dépression, les troubles du rythme circadien et l'insomnie. Elle consiste à exposer les yeux à une lumière d'intensité et de spectre lumineux spécifique proche de la lumière solaire. La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil ou dont les qualités seraient aussi proches que possibles de celles du soleil. Appelé aussi héliothérapie ou encore photothérapie, cette thérapie consiste à exposer le visage, mais aussi d’autres parties du corps, à la lumière

Son but est principalement de traiter les troubles associés aux dérèglements de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.

Mais la lumière a d’autres propriétés, d’autres bienfaits, qui ont été employées au cours de l’Histoire de la Médecine : convalescence, cicatrisation, immunité... De plus, la lumière des couleurs autres que blanche, a également fait ses preuves pour différents problèmes de santé. En ce cas, on utilise des filtres de couleur sur la lampe blanche.

Fin du Nota.

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