NOTA. 42

Mais qu’en est-il exactement du bienfondé de ces reproches concernant les omégas 6 ?

 

A propos de la mauvaise réputation qui a été créée autour des acides gras oméga 6, Claude Lagarde docteur en pharmacie et biologiste précise :

 

« (...) De plus nous avons trop tendance à considérer que ce déséquilibre d’apport entre oméga 6 et oméga 3 est lié à un apport excessif en tous les acides de type oméga 6 et non à la surconsommation d’acide arachidonique (que l’on trouve dans le beurre, les fromages, les viandes, les pâtisseries, les produits industriels, etc.).

 

On a ainsi par souci de simplification diabolisé les oméga 6 végétaux (tournesol, maïs, pépins de raisin, onagre et bourrache, entre autres), sans distinction avec l’acide arachidonique.

 

Nous oublions pourtant que les acides gras végétaux (l’acide linoléique et son dérivé l’acide gamma-linolénique), contenus dans les huiles végétales de première pression à froid (PPF) riches en oméga 6, demeurent nécessaires au maintien d’un état de santé optimal : ils sont notamment à l’origine de la synthèse des PGE1 dont nous venons de détailler les rôles dans la modulation de l’inflammation (...)

 

Par ailleurs le risque éventuel de synthèse accrue de PGE pro-inflammatoire du fait d’une augmentation de consommation d’oméga 6 végétaux (issue de première pression à froid), demeure très faible. »

Fin du Nota.

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