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NOTA.45 cours 4
Cette question proposée par le docteur Lagarde, contrairement à sa formulation que nous ne partageons pas..., devrait attirer l'attention du naturopathe hygiéniste, sur l'idée que les produits laitiers ne sont pas des produits indispensables malgré le discours officiel.
Il est donc souhaitable de ne pas dépasser au maximum 2 produits laitiers par jour, sachant qu'avec une alimentation saine et équilibrée on peut s'en passer complétement.
Cette question souhaite attirer l'attention du Naturopathe-Hygiéniste sur le terrain " Carencé en AGPI (Acide gras poly-insaturé)" et sur l'excès "d'acide gras saturés et trans"
Selon l'étude TRASFACT et les travaux de l'université d'Uppsala en Suède, les acides gras "trans" d'origine laitière, contribuent à la dégradation de la sensibilité à l'insuline, en particulier chez les diabétiques. Ainsi le glucose est moins bien capté et moins bien métabolisé. Le sucre sanguin a alors tendance à rester élevé au niveau sanguin. Le pancréas s'épuise à sécréter de plus en plus d'insuline pour essayer de corriger cette situation.
Selon différentes études scientifiques relaté par Thierry Souccar, (journaliste, éditeur, biochimiste de formation et auteur de l’ouvrage - Lait, Mensonges et Propagande -) ; manger plus de deux laitages par jour peut se révéler néfaste pour la santé. Thierry Souccar accuse les responsables des autorités sanitaires de servir la soupe à l'industrie laitière et de faire de la désinformation.
Le lait, un élément indispensable ? Pas si sûr.
« De nombreux peuples dans le monde se passent très bien du lait animal. Les habitants de l'île d’Okinawa, au Japon, n'en consomment pas. Or, ils sont connus pour comptabiliser le plus grand nombre de centenaires », avance Thierry Souccar.
De fait, durant des millions d'années, nos ancêtres n'ont pas bu de lait de vache. Les laitages ont fait leur apparition il y a 6 000 ans, au néolithique, avec l'élevage, et uniquement dans certaines régions du globe. « C'est une introduction très tardive. Originellement et génétiquement, l'être humain n'est pas constitué pour consommer des produits laitiers.
Certains d'entre nous se sont adaptés. Des études montrent cependant que 75 % des humains n'ont pas de lactase, cette enzyme nécessaire pour digérer le lactose du lait », poursuit Thierry Souccar.
Les intolérants au lait seraient plus nombreux dans le Sud, où l'on n'élève pas de vaches. « Cela ne se traduit pas, par des désagréments très graves a priori.
Mais des chercheurs de l'université de Cardiff (pays de Galles) ont montré en 2005 que les troubles digestifs - douleurs abdominales, constipation, migraines... - sont réels », souligne-t-il.
On peut trouver du calcium ailleurs.
Toutefois, le lait ne nous est-il pas indispensable pour trouver le calcium dont nous avons besoin chaque jour pour survivre ?
« L'idée n'est pas de se passer des laitages, mais d'en consommer moins, souligne Thierry Souccar.
Ce que l'industrie laitière ne dit pas, c'est qu'on trouve aussi du calcium dans les sardines fraîches, les amandes, le persil, l'eau ou encore les crevettes, etc.
Si l'on consomme quatre laitages par jour et qu'on additionne le calcium contenu dans tous les autres produits qui en contiennent, nos besoins journaliers sont rapidement dépassés. Ce qui n'est pas bon du tout pour la santé. » Selon le professeur Mark Hegsted, nutritionniste à l'École de santé publique de Harvard (États-Unis), un excès de calcium perturbe sa fixation dans l'organisme et pourrait favoriser l'ostéoporose.
Les bienfaits sur l'ostéoporose remis en cause.
« Il n'existe aucune preuve scientifique pour affirmer cette assertion. En revanche, de nombreuses études montrent que les femmes qui souffrent le plus d'ostéoporose sont les Suédoises.
Ce sont aussi celles qui consomment davantage de laitages. On est donc en droit de s'interroger », avance Thierry Souccar.
Obésité et cancer.
Le lait de femme contient sept facteurs de croissance, qui favorisent le développement du cerveau de l'enfant. Le lait de vache, lui, ne contient que trois facteurs de croissance qui doivent aider le veau à développer, non pas son cerveau, mais sa musculature. « Il est aisé de deviner que le lait de vache consommé en excès est source d'obésité », affirme Thierry Souccar.
Mais certains chercheurs soupçonnent aussi cet aliment de favoriser le cancer. Consommé avec excès, il ferait chuter le taux de vitamine D, la vitamine anticancer. « C'est ce que démontre une étude française récente : Su.Vi.Max.
Il y a plus de cas de cancers de la prostate chez les hommes qui mangent beaucoup de produits laitiers », explique Thierry Souccar. A Harvard, des chercheurs étudient actuellement le lien entre le lait et le cancer des ovaires.
A consommer avec modération.
Malgré tout, les laitages présentent d'autres atouts que leur teneur en calcium. Leurs protéines sont de bonne qualité (sauf une allergique) et la flore microbienne présente dans les fromages traditionnels fermentés et les yaourts renforcent les défenses immunitaires et régule la flore intestinale.
« Ils doivent avoir leur place dans une alimentation équilibrée, conclut Thierry Souccar. Toutefois, il ne faut pas leur attribuer plus d'intérêt nutritionnel qu'ils n'en ont. »
Fin du Nota.