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NOTA. 49
A propos de l’alimentation des enfants, Robert Masson précise que l'enfant a des besoins supérieurs à l'adulte proportionnellement parlant. Cette constatation a “amené" les diététiciens classiques à conseiller des repas plus fréquents pour combler des besoins supérieurs à ceux de l’adulte.
C'est une grave erreur car un enfant n'a pas besoin de faire plus de repas que I’ adulte.
Je m'explique :
- L’enfant mange aux repas non pas en fonction de son poids mais en fonction de ses besoins. Si l'on prend un individu de 75kg et un enfant de 25kg, on s'aperçoit que l'enfant de 25kg au repas de midi par exemple, ne va pas manger le tiers de ce qu'ingère un adulte de 75kg. Il va manger 50%, voire 60% de ce que mange un adulte de 75kg. En fait, la nature a prévu le fait qu'un enfant a des besoins supérieurs à l’adulte, aussi donne-t-elle à l'enfant un appétit considérable par rapport à une personne d’âge mûr. L'enfant mange donc beaucoup plus que l’adulte en fonction de ses besoins plus importants. Témoin, la prédominance physiologique de l'abdomen de l'enfant.
Donc un enfant ne mange pas en fonction de son poids en fonction de ses besoins, entretien cellulaire et croissance.
Si un enfant de 25 k mangeait le tiers de ce que mange un adulte de 75kg, il serait dans ce cas nécessaire d'augmenter les fréquences alimentaires. Cependant, un enfant de 25 kg qui ne mange pas entre les repas, va manger 50 à 60 % de ce que mange un adulte de 75kg. Il n'est donc pas nécessaire de multiplier les fréquences alimentaires.
Que se passe-t-il si l'on multiplie les fréquences alimentaires ?
L'enfant va manger comme on le constate habituellement, entre 8 et 20 fois par jour. Il en résulte que l'enfant sera en digestion permanente et cette digestion constante va entrainer un mauvais "rendement" scolaire par plusieurs mécanismes.
- La digestion permanente due au non-stop alimentaire, va faire qu'un apport de sang au-dessus de la normale, va affluer au niveau du tube digestif et du foie. Il va y avoir un dispatching sanguin considérable au niveau du tube digestif et du foie. Par conséquent le cerveau va recevoir en proportion, moins de sang et verra donc sa capacité intellectuelle diminuer.
- La stagnation du sang au niveau hépatique, va entrainer un moins bon retour du sang veineux cérébral par un mécanisme complexe. Lorsque le sang stagne au niveau du foie, une partie du sang sera dérivée sur le système azygos et ce sang sera rejeté au niveau de la veine cave supérieure. De ce fait, cela freinera le retour du sang veineux cérébral, avec une relative stagnation du sang au niveau cérébral. D'où une moins bonne oxygénation et une moins bonne nutrition des cellules nerveuses. Toute stagnation hépatique entraine une dérivation sur le système azygos et un moins bon retour du sang cérébral.
- Toutes les fonctions de l'organisme nécessitent une coordination neuroendocrinienne avec un parfait contrôle de l’homéostasie (tout ce qui gouverne la machine vivante). Dès l'instant où un enfant mange sans arrêt, non seulement un trop grand afflux de sang sera dispatché sur le tube digestif, mais aussi une quantité excessive d'informations de la part du système nerveux végétatif et du système endocrinien, devra se faire au détriment de l’énergie nécessaire aux fonctions cérébrales.
Lorsque le tube digestif d'un enfant doit recevoir des informations permanentes pour faire face à des nouvelles situations digestives (ce qu'entraine le non- stop alimentaire), cela va favoriser un dispatching ou une dépense d’énergie vitale très importante pour assurer une reprogrammation digestive permanente.
On peut dire que plus l'on doit digérer, moins l'on peut penser.
Notre alimentation actuelle, si elle est suffisante en protides, lipides et glucides est très carencée en acides gras essentiels en particulier de la série oméga 3 ; ces AGE sont indispensables au fonctionnement cérébral.
La carence en oligo-éléments entraine une fatigue générale des individus et une fatigue cérébrale en particulier. L'ingestion de grandes quantités de caféine (thés, sodas, café) chélates les oligo-éléments dont notre nourriture, qui est déjà dans bien des cas, plus ou moins carencée. L'enfant qui reçoit une nourriture carencée en oligo-élément, aura tendance à utiliser des boissons riches en caféine pour se stimuler artificiellement. Cela va provoquer une moins bonne disponibilité de ces oligo-éléments. Or ces oligo-éléments sont nécessaires au bon fonctionnement du cerveau.
Fin du Nota.