• Eric Darche

    Eric Darche

    Référent pédagogique. Directeur et auteur des cours : hygiénisme, nutrition...
    • Julie Dorlet

      Julie Dorlet

      Assistante et Professeure de Naturopathie
      • Thomas Defranoux

        Thomas Defranoux

        Auteur du cours Physiologie du Sommeil
      • Caroline<br></br> McVeigh

        Caroline<br></br> McVeigh

        Auteure du cours Initiation à la Ré|exologie
      • Diane Duteuil

        Diane Duteuil

        Auteure des cours phytothérapie-gemmothérapie et aromathérapie
      • Evelyne Labanvoie

        Evelyne Labanvoie

        Auteure des cours psychologie et d’iridologie
    • Damien Tochtermann

      Damien Tochtermann

      "Monsieur Multimédia" : Gestion du site web et de la communication

NOTA. 32


Il existe des tests biologiques permettant de détecter les aliments susceptibles de provoquer des réactions allergiques à effets immédiats ou retardés. Ainsi on pourra tester selon le choix un certain nombre d’aliments : 22, ou 44 ou 90 ou 180 ou 269. Ce test vous permettra de connaître les aliments dont votre sensibilité est Normale, Élevée ou Très Élevée. Si on veut bien faire les choses et pour ne pas « rater » un aliment auquel on est sensible il est recommandé de faire le test à 269 molécules. Le prix est aux alentours de 500 euros (en 2017) et donc c’est un choix pas toujours évident à faire pour bien des gens.

Selon le docteur Roger Mussi, les vrais responsables des allergies alimentaires se trouvent dans les allergisants « très élevés » en termes de réactions immunitaires comme le gluten et les produits laitiers. Le gluten s’avère pro-inflammatoire pour bien des gens.

Parallèlement au bien-fondé de ces recherches sur les réponses immunitaires que provoque la consommation de différents aliments, certains thérapeutes émettent l’hypothèse que l’on pourrait se passer de ces tests de tolérances alimentaires, si l’on respectait toutes les règles pour favoriser une bonne digestion associé à l’éviction des produits laitiers et au gluten (qui s’avère nécessaire dans bien des cas) ainsi que différentes mesures pour assurer le retour à l’équilibre de la flore intestinale (prise de probiotique par exemple) et la restauration de la muqueuse intestinale (prise de certains compléments alimentaires comme la glutamine entre autres).

La doctoresse Kousmine, ou le docteur Seignalet ou l’hygiéniste André Passebecq ou encore le naturopathe Robert Masson, ont contribué à la guérison (preuves scientifiques et témoignages à l’appui), de nombreuses personnes atteintes dans différents cas, de maladies considérées officiellement comme incurables telles que la sclérose en plaques ou la maladie de Crohn, etc. Ces résultats ont été obtenus sans l’utilisation de tests de tolérance alimentaire et donc sans l’éviction d’autres aliments que le gluten ou le lait. Dans certains cas particuliers, même ces évictions n’ont pas été recommandées.

(À ce propos, lire les livres de la doctoresse Kousmine : « Sauvez votre corps » ou « Soyez bien dans votre assiette jusqu’à 80 ans et plus ».)

Réflexions.                                                                                                                                                                         

Différentes personnes pourront être tentées de suggérer l’idée qu’aujourd’hui de tels résultats ne sont plus vraiment possibles en raison de l’accroissement phénoménal de la pollution depuis quelques décennies. Même si l’accroissement constant de la pollution sous de nombreuses formes est une réalité incontestable, affirmer que de tels résultats en termes de santé ne peuvent plus être obtenus ne reflète pas la réalité.

Il n’est surtout pas question ici de prétendre que l’on peut guérir de toutes les maladies réputées incurables. Car comme cela a été déjà signalé dans ce cours, ce n’est jamais un thérapeute qui guérit un malade ou une maladie.

Par contre lorsque l’on supprime toutes les causes à l’origine de diverses pathologies et qu’en parallèle on place l’organisme dans des conditions où les fonctions d’homéostasie (processus de régulation des constantes biologiques) peuvent de nouveau s’exprimer véritablement par une nourriture saine et adaptée, conjuguée avec le respect de tous les facteurs de santé, alors le corps va tendre vers la restauration de son intégrité tout autant que cela est possible compte tenu de « l’histoire » singulière d’une personne en particulier.                                                                                     

Fin du Nota. 

NOTA. 31                                                                                                                                                   

L’intestin grêle fait 6 à 8 mètres de long et le gros intestin 1,5 mètre. Si l’on tient compte de la bordure en brosse des entérocytes, l’intestin grêle atteint déplié une surface de 600 m2 (Minaire et coll. 1990). C’est pour cette raison que l’intestin grêle monopolise à lui seul 70 à 80 % du système immunitaire de l’organisme grâce à une concentration de cellules lymphoïdes disséminé le long de sa muqueuse. On y trouve des macrophages, des lymphocytes T et lymphocytes B. On y recense aussi des cellules M et des immunoglobulines A (IgA).

Le système immunitaire intestinal porte aussi le nom de GALT (Gut Associated Lymphoid Tissue).                                                                                                                                                               

La muqueuse intestinale est très fragile car son épaisseur n’est que de 1/40ème de millimètres, plus fin qu’une pelure d’oignon. On comprend mieux la nécessité de ne pas l’altérer par des dysbioses intestinales (ou déséquilibre de la flore intestinale) qui pourront occasionner des processus inflammatoires ou une hausse de toxines pouvant porter atteinte à son intégrité.                     

N’oublions pas comme on l’a déjà vu, que l’augmentation de la porosité de la muqueuse due à son altération va provoquer toutes sortes de pathologies à distance plus ou moins graves par l’intoxication du sang et de la lymphe. La muqueuse un peu comme un accordéon présente de très nombreuses excroissances de 0,1 à 0,8 mm de haut, nommées « villosités » -, qui signifie en latin touffe de cheveux - séparées par des parties plus creuses nommées « cryptes ».

L’intestin grêle possède :

1) - une flore dominante (la plus abondante ; soit 10 à la puissance 9 à 11 bactéries, essentiellement des bacilles gram positif). On parle aussi de flore de fermentation qui est présente dès la seconde partie de l’intestin grêle  - qui se nomme l’iléon et représente 2/3 de l’intestin grêle -, puis s’étend du côlon ascendant ou droit jusqu’au côlon transversal, avec un maximum d’activité au niveau du caecum qui est la première partie du côlon - la première partie de l’intestin grêle se nomme le jéjunum et représente 1/3 de l’intestin grêle -.                                                                                                                                                                                                                                                                 

Selon Claude Lagarde, docteur en pharmacie et biologiste, les micro-organismes concentrés dans le caecum sont capables de synthétiser de nombreuses vitamines K et B  (B5, B8 B9 et B12.). Cette synthèse permet à l’organisme de résister ponctuellement à des carences éventuelles. On retrouve ici la fameuse vitamine B12 dont certaines personnes - comme différents végétaliens ou végans, mais pas tous... ! - affirment que le corps n’est pas capable de synthétiser.

Les bactéries de la flore intestinale sont aussi capables de sécréter de nombreuses enzymes comme les amylases, cellulases, protéases, lactases etc. L’alimentation naturelle et équilibrée surtout par l’apport d’aliments vivants comme les crudités légumes, fruits, ou plantes, apportent des enzymes nutritives qui vont participer à la propre digestion des aliments auxquels ils sont incorporés.  En cas de manque, l’organisme peut avoir recours aux enzymes digestives issues des bactéries de la flore intestinale comme on vient de le voir. Ou encore en sollicitant le foie ou le pancréas pour leurs synthèses, mais au détriment d’autres fonctions réalisées normalement par ces organes.

La flore dominante encore appelée flore de fermentation s’oppose à la prolifération des bactéries pathogènes. C’est pour cela qu’on considère, que les bactéries de la flore intestinale ont un effet « barrière » qui permet de s’opposer à l’implantation et à la multiplication de bactéries potentiellement pathogènes venant de l’extérieur.

Cette flore est composée de bactéries lactiques et des bifidobactéries qui assurent la fermentation acide des glucides complexes non digérés (polysaccharides, fibres).                                                                                                                                                       

Claude Lagarde, docteur en pharmacie et biologiste, précise à propos de la fermentation :                         

« Ce métabolisme est à l’origine de la libération de gaz carbonique et d’acides organiques tels que les acides acétiques et lactique qui en abaissant le pH intestinal, limitent le développement de la flore de putréfaction. Par ailleurs cette dégradation enzymatique permet à l’organisme de disposer de nutriments utiles en cas d’apports alimentaires insuffisants. Les acides organiques synthétisés peuvent en effet être assimilés et utilisés comme source d’énergie via une voie métabolique spécifique : le cycle de Krebs. »

 

Suite de la composition des différentes flores que l’on trouve au niveau intestinal :

2) - une flore sous-dominante (moins abondante ; soit 10 à la puissance 8 à 10 bactéries dont des streptocoques, des colibacilles et des entérocoques)

3) - une flore de passage extrêmement polymorphe (nombreuses formes ou variétés)

À la naissance les êtres humains naissent axéniques c’est-à-dire dépourvus de bactéries. Mais dès les premiers instants de la vie, on assiste à la genèse d’une flore microbienne qui va s’étaler tout le long du tube digestif du bébé. La qualité de cette flore est étroitement liée à l’environnement bactérien à la naissance du nouveau-né, mais aussi à la nature des flores anales et vaginales maternelles ainsi que l’alimentation de la maman.                                                                                                                               

Fin du Nota.

NOTA 30
- L’inflammation aiguë est une réaction rapide dont les symptômes sont la rougeur, la chaleur, le gonflement, la douleur.                        - L’inflammation de bas grade : Il s’agit d’une forme d’inflammation sans signes cliniques d’inflammation appelée également inflammation silencieuse. Elle est le reflet d’une situation inflammatoire chronique.

C’est une réaction lente, sournoise qui peut durer plusieurs mois voire plusieurs années dont les symptômes sont multiples et variés et qui ont la particularité d’être récurrents. Ce qui signifie qu’on s’y habitue, on « fait avec », on les minimise ou on les ignore carrément. Et pourtant, ce sont des symptômes « alarmes » nous avertissant d’une maladie en devenir. Source :

http://www.nutriform.org/dysbiose.ws

Fin du Nota

Phone
Email
Messenger