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NOTA 51
Le régime "Paléo"
On entend parler de temps en temps du régime dit « PALEO ».
Ce dernier consiste par rapport au régime (omnivore) proposé par les instances officielles, à réduire l’apport de glucides, d’augmenter l’apport de protéines et d’apporter autant de graisses, mais en opérant des modifications sur le plan qualitatif.
En plus de cela il est proposé de consommer une bonne quantité de fruits, de légumes, frais et crus.
Selon certains chercheurs l’alimentation paléolithique ou pré agricole que pratiquaient nos ancêtres chasseurs-cueilleurs serait la plus adaptée à notre patrimoine génétique.
Régime Paléo (Afrique orientale) |
Aujourd’hui |
3000 calories (Kcal) |
1800 (F) à 2600 (H) calories (Kcal) |
25 à 29 % de protéines, soit 108 à 140g/j de protéines animales et 45 à 54g/j de protéines végétales |
15 à 17% de protéines, soit 64 à 68g/j de protéines végétales |
30 à 39 % de lipides |
33 à 37% de lipides |
Ratio oméga-6/oméga-3 : 0,6 à 0,83 |
Ratio oméga-6/oméga-3 : 11 |
39 à 40 % de glucides, avec pas ou peu de saccharose et pas du tout de lactose (hors allaitement) |
9 à 52% de glucides (27% de saccharose, et 5% de lactose) |
Le régime paléo exclut la consommation de céréales, légumes secs, laitage, sucre, sel. En effet tous ces aliments n’apparaissent qu’à l’époque du néolithique. Les huiles devraient selon ce régime être apportées uniquement par la consommation quotidienne d’oléagineux (olives, amandes, noisettes, etc.).
Certains adeptes de ce régime estiment quant à eux, que l’on peut intégrer des huiles obtenues à partir d’oléagineux dans ce régime pour faire preuve de souplesse et s’adapter à la vie d’aujourd’hui.
Principes de base du régime paléo :
Aliments « autorisés » :
- viandes maigres, poissons et produits de la mer
- fruits et végétaux sans amidon à volonté
Aliments « interdits » :
- céréales
- légumineuses
- produits laitiers
- aliments transformés
Conclusion-rappel
Le régime paléolithique propose de manger plus de protéines, de fruits et légumes, d’acide gras oméga 3 et moins de sources glucidiques. Le sucre, le sel, les céréales, le lait et ses dérivés ainsi que les aliments transformés sont à supprimer.
La consommation régulière et relativement importante de sucre et de lait, en raison de leur indice glycémique élevé, favorise la prise de poids, la résistance à l’insuline et donc le prédiabète et le diabète de type II.
On trouve certaines variantes à ce régime où une petite quantité de céréales sans gluten est acceptée. Le lait, les céréales au gluten et les féculents, selon certains auteurs, contiennent des protéines fortement antigéniques.
Par contre, comme on l’a vu, il est fortement conseillé dans ce régime de consommer des aliments crus comme les légumes, fruits, racines, graines.
La cuisson des aliments n’est pas interdite mais à utiliser le moins possible.
Un parallèle entre le régime paléo et celui du docteur Seignalet peut être proposé.
- réflexion du site lanutrition.fr -
On parle d’ailleurs pour ces deux régimes de :
- régime « de nos ancêtres »
- régime « ancestral »
- régime « préhistorique ».
En effet, les deux régimes insistent sur la consommation importante d’aliments crus avec l’exclusion de certains types d’aliments.
Régime Seignalet :
- Exclure les céréales à l’exception du riz et du sarrasin
- Exclure les laits animaux et leurs dérivés
- Consommer une majorité de produits crus (viandes, poissons et œufs compris)
- Utiliser des huiles végétales vierges, obtenues par première pression à froid
- Préférer autant que possible les produits issus de l’agriculture biologique.
La consommation de légumes verts et des légumineuses est autorisée dans le régime Seignalet à condition d’être cuits à la vapeur douce. La consommation de crudités et de fruits est fortement encouragée.
Quant à la consommation de protéines elle est proposée sur un seul des trois repas. Selon le docteur Seignalet son régime contribue à réduire les mécanismes inflammatoires, les réactions auto-immunes et les maladies chroniques.
Le régime paléolithique (selon Loren Cordain) et le régime Seignalet sont proposés dans le but d’améliorer l’état de santé général et même de prévenir voire de contribuer à guérir, selon d’autres auteurs, différentes pathologies chroniques :
- maladies cardiovasculaires ;
- obésité ;
- acné ;
- cancer du sein, de la peau, de la prostate, du côlon ;
- ostéoporose ;
- asthme ;
- constipation ;
- hémorroïde ;
- ulcère ;
- calcul ;
- arthrite rhumatoïdes ;
- sclérose en plaques, etc. ;
Toujours selon Loren Cordain le régime paléolithique favorise une satiété plus rapide (donc on mange moins), un meilleur équilibre acido-basique, une baisse de la tension artérielle, une amélioration du métabolisme de l’insuline, une meilleure régulation du transit intestinal, une prévention des maladies cardiovasculaires.
L’apport important en fruits et légumes contribue à la prévention des cancers, de l’hypertension, de l’ostéoporose, etc., par un apport important de vitamines et d’antioxydants.
L’apport majeur d’aliments riches en acides gras oméga 3 contribue à la diminution du risque des maladies cardiovasculaires.
Le reproche que font certaines personnes au régime dit « paléo » est un excès possible de consommation de produits animaux et une faiblesse en apport de végétaux chez certains adeptes.
D’autres personnes encore, estiment que ce régime n’est pas adapté aux choix alimentaires dont l’homme dispose aujourd’hui, car à l’époque les choix se sont fait en raison des limitations dues au climat, aux saisons et à leur environnement géographique.
Certaines personnes proposent le régime paléo, mais avec une déclinaison pour les végétariens, où les produits animaux sont supprimés. Dans cette version, les sous-produits animaux comme les œufs sont admis.
Ce qu'il faut retenir de toutes les déclinaisons du régime paléo, c'est qu'il est souhaitable de réduire les sources glucidiques raffinées et éviter les excès de sucre en général.
Si on réduit trop drastiquement les sources de glucides quelles qu'elles soient, on risque ensuite d'être tenté de forcer la consommation de protéines comme source d'énergie.
La forte restriction de la consommation de produits laitiers est conseillée, sachant que l'on peut vivre sans aucun produit laitier si l'on dispose d'une alimentation de qualité, variée et adaptée.
Ensuite pour autant, il n'est pas forcément indispensable d'augmenter de manière notable les sources protéiniques et de veiller à un bon apport de crudités-légumes, avec un peu de fruits aqueux en fonction du terrain de la personne concernée.
Fin du Nota.