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NOTA.63 cours 4
Cette question souhaite attirer l'attention sur le fait que de tels comportements peuvent favoriser de nombreux terrains déséquilibrés comme le terrain acide déminéralisé, le terrain neurodystonique, le terrain Oxydé-dénaturé, et le terrain intoxiqué.
A propos du tabac voici quelques informations intéressantes.
Ce Nota est particulière long en raison de la nécessité de faire certaines précisions à ce sujet.
Effets du tabac sur l’organisme
Fumer stimule, chez les habitués, le système nerveux orthosympathique qui accélère le rythme cardiaque et provoque la vasoconstriction des vaisseaux périphériques et donc un refroidissement de la température de la peau. Les « petits » fumeurs sont à la merci du moindre déséquilibre nerveux, qui fera augmenter leur consommation sans qu’ils s’en rendent compte.
Fumer provoque une décharge d’adrénaline, hormone hyperglycémiante dans le sang. Un peu comme le ferait un sucre rapide à index glycémique élevé. Si le fumeur est hypoglycémique, il se sent tout de suite mieux et ses idées s’éclaircissent. Selon les personnes, cet effet dure jusqu’à deux heures, puis on retombe dans l’hypoglycémie et il faut à nouveau prendre une cigarette ou un café, pour se sentir mieux.
Le tabac provoque la stimulation des surrénales, qu’il contribue à épuiser, et sous l’action de l’adrénaline, le foie libère ses réserves de sucre (glycogène hépatique).
L’usage répété du tabac va contribuer à déstabiliser la régulation du sucre sanguin et favoriser l’hypoglycémie. C’est pour cette raison que, très souvent, les fumeurs de cigarettes boivent du café dont les effets sont similaires et s’additionnent.
Fumer avant l’âge de 15-16 ans alors que la maturité du cerveau n’est pas encore complètement terminée, s’avérera une difficulté supplémentaire, lorsque la personne souhaitera s’arrêter de fumer. Dans ce cas, on peut observer une augmentation importante des récepteurs nicotiniques, à l’origine d’un centre spécifique de la nicotine, comme il existe, dans le cerveau, des zones ou des centres de la soif, de la faim etc.
Fumer avance de 2 ans la ménopause et diminue la fertilité de 50 %. Une femme qui fume, risque un cancer du col de l’utérus, 3 ou 4 fois plus que « le non-fumeur ». Le tabac, en association avec la pilule contraceptive multiplie de 5 à 10 fois les risques cardio-vasculaires.
De nombreuses études démontrent que le tabac contribue à la longue à intoxiquer l’organisme et à épaissir le sang. En outre, il favorise la sclérose des vaisseaux et par voie de conséquence contribue :
- à l’affaiblissement de la mémoire ;
- à l’affaiblissement de la capacité de concentration et des fonctions cognitives ;
- à l’affaiblissement des capacités respiratoires ;
- au délabrement du tissu artériel et à la genèse des maladies cardiovasculaires ;
- à l’augmentation du stress oxydatif cellulaire (Il favorise le vieillissement prématuré de l’organisme et particulièrement de la peau, avec apparition de ridules et de rides) ;
- aux maladies dégénératives comme le cancer, l’artérite (suivie dans certains cas de gangrène, ce qui peut nécessiter l’amputation d’un pied ou d’une jambe) ;
- à la diminution des capacités sexuelles ;
- aux carences en nutriments de l’organisme : baisse de la concentration en vitamines B1, B2, B6, C, PP.
Tabac et grossesse
En cas d’association tabac / grossesse, la nicotine et l’oxyde de carbone n’étant pas filtrés par le placenta, le fœtus est donc victime des molécules toxiques.
On compte 28 / 1000 bébés mort-nés quand la mère à continuer à fumer pendant la grossesse contre 8/1000 si elle s’est arrêtée. Fumer augmente le risque de grossesse extra-utérine. Une maman fumeuse accouche plus souvent d’un prématuré et risque plus de complications, d’hémorragies, etc.
Le rythme cardiaque du fœtus s’accélère de dix à vingt battements par minute en même temps que celui de sa maman lorsqu’elle fume, ce qui peut être préjudiciable pour le cœur en train de se former.
Le bébé d’une mère qui fume pèse en moyenne deux cents grammes de moins que la moyenne ; l’enfant risque donc d’être exposé à des troubles nerveux et respiratoires plus fréquents lors de sa croissance. Des études ont démontré que le tabagisme ou la consommation d’alcool pendant la grossesse favorisent la baisse du quotient intellectuel chez l’enfant. L’idéal est de s’arrêter de fumer avant la conception.
La campagne européenne de lutte contre le tabagisme « HELP » dénonce la vente de tabac à rouler, ce qui est tout à fait logique. En effet, deux tiers des étudiants fumeurs consomment du tabac à rouler, régulièrement ou occasionnellement.
Or, la nocivité de ce tabac dépasse celle des cigarettes ordinaires. La valeur limite des 10 mg de goudrons libérés par les cigarettes classiques se consumant de manière normale et standard (ISO 3308), est largement dépassée s’il s’agit de tabac à rouler.
L’institut National de Consommation a déjà démontré que, lorsqu’on fume du tabac à rouler, la quantité absorbée de nicotine, goudrons et monoxyde de carbone est de 3 fois à 6 fois supérieure à celle provenant de cigarettes manufacturées.
Si ce même tabac à rouler était pré-roulé et vendu sous forme de cigarettes, il serait interdit dans tous les pays européens, du fait de sa grande toxicité.
Actuellement le tabac à rouler coûte malheureusement bien moins cher au gramme que le tabac des cigarettes, ce qui favorise sa vente chez les jeunes aux revenus restreints.
Il est admis depuis longtemps que malgré les apparences, les cigarettes « light » ne sont pas moins nocives que les cigarettes normales. Les études montrent en effet que ceux qui en fument aspirent plus profondément la fumée ou en consomment plus pour obtenir leur dose de nicotine. En plus les « light » contiennent autant de produits chimiques toxiques que les cigarettes normales.
Le docteur Hilary A. Tindle a voulu vérifier si, comme on aurait pu le supposer, il était plus facile d’arrêter de fumer lorsqu’on est adepte des « light ».
Elle a donc étudié une enquête menée sur la santé de 32 000 citoyens états-uniens. Les résultats montrent que 12 285 personnes de ce groupe de volontaires sont des fumeurs. Parmi eux, 37% déclarent fumer des « light » pour diminuer les risques sur leur santé.
Or, les résultats démontrent que ces derniers sont deux fois moins nombreux que les fumeurs de cigarettes « normales » à réussir de s’arrêter de fumer ! « Il faut que les gens sachent qu’il ne faut pas se fier aux apparences et que les cigarettes “light” sont vraiment dangereuses » explique le docteur, Hilary A. Tindle.
Effet de l'alcool sur l'organisme.
Une étude médicale française publiée par la revue Neuropsychopharmacologya a démontré par l’imagerie les méfaits de l’alcool sur le cerveau. Chez les personnes dépendantes, la matière grise est touchée dans plusieurs régions cérébrales, occasionnant une perte allant jusqu’à 20% dans les zones frontales. Et plus l’alcool est consommé à un âge précoce, moins la matière grise est présente dans certaines régions cérébrales connues pour ne finir leur maturation qu’en fin d’adolescence.
À part l’eau et le vin, toute autre boisson doit être exclue pour les adolescents, à l’exception d’un peu de tisane ou de thé éventuellement, en fin de repas.
Fin du Nota.