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NOTA. 77
Comme le dit Robert Masson, quelques précisions s'imposent à propos du miel entre autres. Cet aliment apporte de nombreux nutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments, enzymes, etc.)
La nature n'a pas créé d'aliments nocifs, mais certains aliments ou certains mélanges alimentaires peuvent s'avérer indigestes tels que :
- Le miel :
Selon Robert Masson, le miel apporte à l'organisme des minéraux, des oligo-éléments, des vitamines et des sucres divers. Le miel, absorbé seul comme petit déjeuner avec une infusion, un thé ou un café léger, n'offre pas d'inconvénient digestif majeur : il est en général, bien toléré.
Mais lorsque le miel est pris au repas, au petit déjeuner, au déjeuner ou au dîner avec des aliments glucidiques ou protidiques ou avec des fruits, il cause alors des ennuis digestifs divers, tels que flatulences, nausées, douleurs, fatigue, etc.
Associé à du pain, le miel stoppe la sécrétion de la ptyaline salivaire.
Comment expliquer ce phénomène ?
Ces constats sont le fruit d'une observation des faits basés sur plus de quarante ans affirme Robert Masson. Le miel perturbe gravement notre digestion : peut-être à cause de sa consistance sirupeuse, mais plus vraisemblablement à cause de sa teneur considérable en acide formique. On sait que l'acide formique est un anti-enzyme, c'est à dire qu’il tend à inhiber nos enzymes digestives.
Ce ne sont là que des hypothèses concernant le mécanisme de perturbation de la digestion mais, quant aux faits, ils sont certains : l'arrêt de consommation de miel a permis des améliorations considérables dans les cas de dermatose, d'asthme, d'arthrose, de fatigue chronique et de divers troubles digestifs.
- Les mueslis, la crème Budwig :
Le mélange de céréales crues, de fruits aqueux, de miel et d'oléagineux et de fruits secs est une "bombe" au niveau du tube digestif. Pris le matin, ce type de petit déjeuner permet de "tenir" jusqu'au soir sans manger tellement est "taxée" la digestion.
A la suite de l'ingestion de muesli ou de crème Budwig s'observent des troubles de la digestion, des fatigues inexpliquées, des catarrhes, des dermatoses, l'arthrose et parfois des maladies plus graves encore.
- Sirops, sodas et limonades, stoppent la digestion.
L'enfant ne doit recevoir que de l'eau sans citron, ni jus de fruit. Pour réduire les nuisances de ces produits, on peut les donner à 17h00 dans un estomac vide, avec une poignée d'oléagineux (noix, noisettes, amandes, cajou, pistaches) mais pas avec des fruits secs concentrés en sucre.
- Le coca-cola fait digérer l'aliment protéique mais inhibe la digestion de l'aliment glucidique
- L 'hydromel doit se prendre seul vers 17H30. Éviter les 3 C : conserves, confiseries, charcuterie. Il y a un maximum de produits de synthèse, colorants, arômes
- Le danger des produits laitiers dans certaines pathologies.
- Aucun animal vivant sur la planète ne continue à boire du lait après le sevrage, et aucun animal ne souffre de maladies osseuses s'il vit à l'état naturel.
- Les peuples qui depuis des milliers d'années (asiatiques) ne consomment pas de lait, ne sont pas - ou très peu atteints par les maladies osseuses en particulier l'ostéoporose.
- Les peuples qui consomment une quantité considérable de lait, fromages, yaourts, c'est à dire les Américains, les Suédois, les Hollandais, fournissent le contingent le plus élevé en personnes atteintes par l'ostéoporose et fractures du col du fémur après 50 ans.
- En observant le mode de vie des peuples, il y a un parallélisme entre une importante consommation de lait, fromages, yaourts et les maladies osseuses, en particulier l'ostéoporose.
- Il y a un parallélisme entre l’absence ou la consommation très réduite de lait et dérivés et l'excellent état osseux des individus.
- Le lait contient un facteur, le - parathyroïde related peptide - activant les ostéoclastes ( cellules destructrices du tissu osseux)
Le lactose et le lait : Le lait contient un sucre, le lactose, lequel est digéré par une enzyme, la lactase (qui peut être d'origine intestinale ou produite par des bactéries de l'intestin).
Sa digestion (par hydrolyse) produit du glucose et galactose. Malheureusement, ces lactases persistent chez peu d'individus après la petite enfance.
Dans ce cas, le lactose non digéré passe dans le sang où il est alors allergisant et provoque avec le temps la cataracte. Cette pathologie à un stade important est rare chez les « abstinents lactés ».
Les protéines du lait, du fromage et du yaourt : Les aliments protéiques-viandes, poissons, œufs, comprennent des groupements de 50 à 1000 acides aminés (protéines).
Une fois "passées" par l'estomac, ces protéines sont divisées en peptides (groupements de 2 à 10 acides aminés). Dans l'intestin grêle, ces peptides sont divisés et deviennent des acides aminés libres qui passent dans le sang et assurent la nutrition.
Une partie (le millième approximativement) passe dans le sang à l'état de peptides et protéines. Ces peptides, ces protéines auront un rôle antigénique induisant la fabrication d'immunoglobulines (anticorps) par la muqueuse intestinale.
Il s'avère que le lait, les yaourts, les fromages d'origine bovine ont une digestion plus difficile que les autres aliments protéiques pour certains individus. Une trop grande quantité de peptides et protéines (macromolécules) passera dans le sang.
Malheureusement, ces macromolécules vont chez certains individus produire des manifestations allergiques ou inflammatoires. Il faut éviter le lait, les fromages et les yaourts dans les maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, toutes les maladies auto-immunes (chez les personnes âgées en 1 mois l/2 à 2 mois, la suppression de tout produit laitier entraîne la disparition de toute douleur articulaire)
Dans les cas d'allergie cutanée chez les enfants, la seule suppression des produits laitiers entraîne une amélioration de 70 à 80%.
Donc éviter les produits laitiers dans toutes les maladies catarrhales, les dermatoses, les écoulements bronchiques, leucorrhéiques, les asthmes ...
- le lait, les fromages, les yaourts semblent activer l'élaboration des œstrogènes chez la femme contribuant ainsi à la genèse des mastoses, kystes ovariens, fibromes et cancers hormono-dépendants. Fin du Nota.